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18 oct. 2010

Un pays, des hommes, une passion

Les reviews n'étant pas mon fort, j'opte pour une mini-présentation - qui va m'éviter de partir dans tous les sens XD -. Comme en ce moment, je finis deux dramas "politique/finance", j'en profite pour présenter le premier ^^.

Diffusé en 2009 sur TBS, Kanryotachi no Natsu est un drama en 10 épisodes basé sur la nouvelle éponyme de Saburo Shiroyama.

10 ans après la fin de la seconde guerre mondiale, des hommes oeuvrent afin de redresser le pays. Parmi eux, Shingo Kazakoshi (Koichi Sato) travaille au MITI avec comme seule obsession que le Japon surpasse les Etats-Unis. Mais pour réaliser ces objectifs, il va devoir s'entourer de bureaucrates partageant ses idéaux. Il trouvera des alliés de poids dans les personnes de Michio Niwano (Masato Sakai), Kotaro Ayukawa (Katsumi Takahashi) et Makoto Yamamoto (Kazue Fukiishi), la première femme au MITI. Ils devront composer avec les différentes demandes des ministères et des politiciens ainsi qu'avec la présence de rivaux, des bureaucrates ambitieux ou possédant une opinion divergente.

Heureusement qu'il est précisé que ce drama est une fiction car l'utilisation des images d'archives lui donne des allures de docu-fiction qui pourraient prêter à confusion. À chaque épisode correspond son "chantier" (création d'une voiture japonaise accessible au plus grand nombre, l'arrivée des postes de télévisions dans les foyers, etc) ou un problème à régler. La période historique correspond au miracle économique japonais et si l'idée est intéressante, la répétition de devoir faire mieux que les Etats-Unis devient pénible. Le nationalisme exacerbé s'affiche clairement et le manque d'ouverture d'esprit aussi puisque sur les 10 personnages redondants seuls 3 s'intéressent aux langues étrangères et un seul apprécie le mode de vie occidental. On sent bien qu'il s'agit d'un drama purement nationaliste car Etats-Unis, Canada ou France, aucun des trois ne semble avoir  quelque chose de positif.

J'ai trouvé Koichi Sato (Pride, Infection) et Masato Sakai (Triangle, Joker Yurusarezaru Sousakan) convaincants dans leurs rôles de bureaucrates dévoués à leur pays. Quant à Kazue Fukiishi (SCANDAL, Rookies), j'ai été déçue par sa présence variable. Je me suis demandée pourquoi ils avaient mis un personnage féminin parmi les bureaucrates et semblaient aussi hésitant à la montrer. Sinon Katsunori Takahashi (Face, Ten to Sen) m'a bien plue dans son rôle de bureaucrate nullement contre le mode de vie occidental.

Mon avis : Un drama qui lasse assez vite et qui peut se révéler indigeste. On peut se perdre assez facilement avec les attributions de chaque bureaucrate et j'ai eu du mal à cerner leur position hiérarchique exacte.
Ending - Stay de Kobukuro

17 sept. 2010

Lycéens, Geishas et Enquêteurs

Un petit triplé de ce que j'ai vu, entre autres, depuis le début du mois. Chosun Police 3 mériterait, plutôt, un billet lui étant entièrement consacré mais ce sera pour la fin du drama.


Playful Kiss. Je n'ai regardé que les 16 premières minutes mais elles m'ont parue très longues. On commence par une introduction dans une forêt enchantée avec l'héroïne endormie au pied d'un arbre pendant que le beau prince se promène dans les bois. Et voilà qu'il aperçoit la jeune fille, s'approche et la réveille avec un baiser (la belle au dormant ?). Un cheval magique débarque puis on vire limite dans Alice au Pays des Merveilles avec les plantes qui apparaissent au passage de Ha Ni. Mais ça, ce ne sont que les 5 premières minutes où on est plongé dans son rêve. Comme l'héroïne de Hana Yori Dango, elle a l'occasion de nous montrer qu'elle a un sacré kick - En plus ses camarades lui jouent même une petite musique -. Bon l'arrivée de Seung Jo (Kim Hyun Joong) suscite immanquablement de l'émotion mais pendant que Hang Ja Mi (autre lycéenne) s'évertue à attirer son attention, il s'excite sur le distributeur automatique. Ja Mi  finit par appeler Ha Ni. Toutefois, sous le coup de l'émotion, cette fois, l'adolescente n'arrive pas à kicker  correctement la machine qui rend sa pièce (au lieu d'une cannette) à Seung Jo. Enfin dans tout ça, le vrai tour de force est le manque flagrant d'expressivité de Kim Hyun Joong. Et bref, ces 16 premières minutes se finissent sur un bout du lac des cygnes. Ce fut trop pour moi.

Ont-ils fait ce drama pour les fans de Kim Hyun Joong ? Est-ce que personnage arrogant signifie inexpressif ? Comme il s'agit de l'équipe ayant réalisé Goong et BOF, est-ce qu'ils se sont dits que ce serait facile ? Enfin n'étant pas une fan hardcore de Kim Hyun Joong, ni du genre, j'ai préféré abandonner rapidement. Un peu lâche, mais j'assume. Je pense que le drama parlera davantage aux amateurs de pur "romance/school life". 


Hanaikusa - Kyoto Gion Densetsu no Geisha, Iwasaki Mineko. Coup de coeur pour ce tanpatsu de 2007. Basé sur l'autobiographie de la geisha, Iwasaki Mineko incarnée par Inoue Mao, il nous montre son parcours et le désir de devenir la meilleure geisha de Gion. Leur monde est vraiment proche d'un champ de bataille où tous les coups sont permis et où tomber amoureuse peut coûter la vie. Avec le rejet d'un homme, une geisha peut perdre sa place ainsi que celle de femme. C'est pour cette raison que Mineko refuse de tomber amoureuse. Cependant la rencontre avec une star de cinéma, Takamiya-san (Nakamura Toru), va la troubler. La sincérité et la pureté des sentiments de l'homme n'influeront pas sur la décision de la jeune fille. Mais dès son entrée dans l'univers des Geisha, elle fait face à des moments difficiles. Elle a 4 ans et on la dépossède de son nom. Masako meurt pour devenir Mineko. Autre problème, la gérante de l'Okiya souhaite en faire son successeur, ce qui n'est pas du goût de tout le monde. Il y a des moments très durs comme celui où on voit ce petit bout de chou de 4 ans nettoyer les toilettes ou lorsqu'elle demande à être adoptée par la gérante de l'Okiya et dit "Masako est morte" à 10 ans devant ses parents biologiques.

Sur le plan historique, l'action se déroule durant l'ère Showa et la vraie Iwasaki Mineko a coaché les actrices (Façon de parler, attitude). Force, tristesse, détermination, incertitude, le personnage principal possède tellement d'émotions différentes qu'il en éclipse les autres femmes.


Chosun Police relate les enquêtes d'une brigade scientifique durant l'ère Joseon (plutôt vers la fin de cette dernière, donc on retrouve des appareils photos, des armes à feu... Les occidentaux étant passés par là). La 3eme saison (Byul Soon Geom 3) a commencé le 4 septembre.

Le début du premier épisode est vraiment splendide. Outre une petite partie explicative sur les Gisaeng, il présente le spectacle de l'une d'elle, Jin Geum Hong (Kim Shin Ah), la plus célèbre des Giseang de Hanyang (dans l'épisode). Sa danse est accompagnée d'une musique traditionnelle magnifique ajouté à cela une danse et un jeu de lumière sublime. Malheureusement pour elle, notre chère courtisane meurt très vite et les enquêteurs se retrouvent à explorer toutes les pistes. Des flashbacks et des scènes de reconstitution apparaissent de temps en temps quand une nouvelle explication ou piste surgit. Mais parfois le côté enquête, mystère est un peu masqué par l'attitude de Choi Do Gon (Sung Ji Roo). Il parle trop et son comportement est du ressort du comique, ce qui contraste avec celui de Shin Jung Hoo (Jung Ho Bin) et Cha Gun Woo (Min Suk). J'ai oublié par moment, l'aspect 'policier'. Les parfaits coupables ne manquent pas à l'appel mais la méthode utilisée pour tuer et les mobiles sont plus tordus qu'il n'y parait. On rappelle que les apparences sont trompeuses et finalement, il y a une certaine ironie derrière la mort de Geum Hong. Malgré des éléments intéressants, j'ai eu du mal à accrocher totalement à cet épisode. Toutefois la fin m'a motivée avec l'envie  de Seo Yeon Doo (Min Ji Ah) de quitter son poste de journaliste et rejoindre les enquêteurs.



L'épisode 2 m'a paru assez bancal à ce niveau-là. Yeon Doo étant une rookie, sans forcément la former, on pourrait supposer que les autres la surveillent un minimum. Mais non, elle disparait puis réapparaît, d'un coup, avec des éléments nouveaux. On joue probablement sur le fait qu'ancien journaliste (pas de femme journaliste à cette époque), elle avait l'habitude de fouiner, chercher des informations et se montrait débrouillarde. Sinon l'intrigue fonctionne bien, cependant la fin est vraiment horrible. J'avais les yeux humides devant ce que l'équipe avait découvert (aucun spoiler ne se glissera dans ce billet ;) ). Mention spéciale pour Park Choong Ok (le médecin légiste joué par Lee Doo Il) et Han So Hee (l'assistante du légiste par Lee Jae Eun) qui, avec les techniques de l'époque, fournissent des indices aux enquêteurs.

Et pour finir, quelques images de Kim Shin Ah qui est juste sublime en gisaeng ♥


21 août 2010

5 minutes chrono

Diffusé fin décembre 2006 sur la NHK, その5分前 (5 minutes before that) est un mini-drama composé de 5 épisodes n'ayant aucun lien avec les autres. Ils ont été rediffusés début Janvier 2007. Chaque épisode relate 5 minutes importantes dans la vie de chaque protagoniste. 5 minutes pour accrocher sonne comme un défi. Trouver les bons mots, la bonne mise en scène... Là, il n'y a pas de rattrapage possible en misant sur le prochain épisode. Au travers de 5 épisodes, il y a 5 moments de vie avec parfois des tournants !

1 或る夜の出来事 - It happened one night
C'est une atmosphère romantique teintée de timidité pour le premier épisode. Une femme de 35 ans rêve d'un amour semblable à ceux des films mais désespère car rien ne se passe. Un soir, alors qu'elle arrive 5 minutes avant la fermeture du vidéo-club, elle prend son courage à deux mains.

L'utilisation des titres de films est franchement bien trouvée. Ils sonnent comme des clins d'oeil à l'histoire qui pourrait naitre entre les deux personnages en fonction de l'action pour laquelle la femme opterait. Un homme et une femme, Indécision... Et une touche d'humour lorsqu'elle dit spontanément "I'll lend you the key to my apartment" (The Apartment). Voyant la surprise du vendeur incarné par Matsuyama Kenichi, elle se jette sur la VHS en question pour dissiper le malentendu.


2 ラスト・ファイト - Last Fight
Séparation et tristesse sont les maîtres mots du deuxième. Une famille se déchire et pendant que la mère attend en bas, le fils, Kazuki, et le père de 41 ans connaissent leur dernière dispute. Ils ont 5 minutes pour se quitter en s'échangeant des mots importants mais c'est loin d'être facile, l'un étant totalement perdu. Quant au fils, il voudrait comprendre pourquoi leur famille vole en éclat.

À la fin, on est sûr que le père avait beaucoup de choses à dire, pas seulement à son fils mais aussi à sa femme. Pourtant mis au pied du mur, rien ne sort. Comme si la force n'était plus là, parce que ça semble trop tard. Il n'y a plus que le regret et l'énervement qui restent.

Honnêtement, j'ai trouvé l'usage du catch assez surprenant. Le réveil en guise de gong marque bien la fin de tout, ainsi que le perdant. Petit bémol, la dernière chanson, j'étais vraiment émue face à la bouille et la larme du petit mais quand j'ai prêté attention à la chanson, cette version de Time after time m'a coupé net. J'aurai préféré, à la rigueur, une instrumental.