Depuis que j'ai vu le trailer de I saw the devil ( site officiel ), je me demande si je serais vraiment capable de le regarder en entier. L'envie est toujours présente et j'ai trouvé que dans ces quelques minutes de visionnage, il y avait vraiment une force extraordinaire bien que terriblement malsaine. La haine, le désespoir, la vengeance, on sent parfaitement ces sentiments mais ils sont accompagnés d'une telle violence que je me suis interrogée. Pourtant, la littérature m'a déjà réservée des situations pareilles. Je pense notamment à Out de Natsuo Kirino dans lequel des femmes sans histoire se retrouvent à découper un cadavre ou un viol dans Sac d'Os de Stephen King. Je crois qu'il y a une certaine barrière avec les mots. Ils laissent la place à l'imagination.
Dans l'instant, on y pense puis l'image s'efface pour laisser la place à une autre. En plus, ils gardent une dimension irréelle, abstraite, non concrète alors qu'un film, c'est différent. On voit des scènes que l'on aurait probablement pas imaginées. Ou alors pas avec la même intensité. On y échappe pas. Qui plus est, il y a la musique, les voix... Une sorte de conditionnement créé par une ambiance sonore précise. Dire que des parties du film ont été retirées afin de lever la censure... Ils ont du y aller très fort en terme d'horreur ! Mais bon, je suis tout de même curieuse de voir jusqu'où le personnage de Lee Byung-Hyun va pour se venger et ce que Kim Ji-Woon a réalisé.
Comme on dit Curiosity kills the cat !
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