25 avr. 2011

Evil Spirit 05

 Histoire de faire une pause des livres et de me faire oublier la hauteur de ma PAL - qui ne semble jamais diminuer, ça doit être une sorte de malédiction livresque -, j'ai regardé  Evil Spirit 05 ( Er Ling 05 ), un twdrama de 2005.

Dans leur vie antérieure, Yu Wen (Tae) et Zi Liang (Lee Wei) étaient deux moines chargés de protéger des reliques bouddhistes. Manipulée par son père, Zuo Ma (Hong Xiao Ling) se trouvait avec la mission de les séduire afin de les détourner de leur tâche. Malgré leur serment, les moines tombèrent amoureux d'elle. Zi Liang décida même de fuir avec la jeune femme. Une tentative qui déclencha un combat, la mort de Zuo Ma et l'éparpillement des reliques dans le monde. Ayant failli à leur mission, les deux moines se suicidèrent. 100 ans plus tard, leurs réincarnations retrouvent à nouveau leur destin lié, bien qu'ils aient suivis des parcours différents ou n'aient plus de souvenirs de leur ancienne vie. Ya Wei (la réincarnation de Zuo Ma) travaille dans une station de télévision, alors que Zi Liang a passé un diplôme de neurologue et vit depuis 10 ans avec sa petite amie Yi Zhen (Margaret Lin). Quant à Yu Wen, il médite au Tibet.

Zi Liang et Yu Wen

Bon, Evil Spirit 05 n'aurait jamais du faire 20 épisodes. Jamais jamais jamais. Les longueurs sont pénibles et je me suis demandée de l'utilité de multiplier certains cas de meurtres.  À part créer un lien entre le policier et ami de Ya Wei, Long Zhe et les anciens moines à qu'il demande de l'aide. Le tout est bien sur ponctué de flash-backs quand les souvenirs des protagonistes refont surface. L'histoire tient à peu près la route entre celui qui est obsédé par le fait de retrouver le chef de sa secte, les nombreux obstacles en vue de simuler le leader, l'esprit vengeur de la petite amie et les références au culte bouddhique. Enfin il faut attendre le 12 / 13 ème épisode pour que les choses bougent de manière radicale au sein du groupe d'amis qui s'est créé ( Yi Zhen - Yu Wen - Zi Liang - Long Zhe - Ya Wei ). Mais ce fut une fausse joie, puisqu'à ce moment-là, on se retrouve avec deux intrigues.

Malgré l'aspect 'manipulation', la dynamique amoureuse domine essentiellement l'histoire. Sans l'existence des sentiments, Ya Wei/Zuo Ma n'aurait strictement aucun intérêt, tout comme Yi Zhen - qui en fait n'apporte rien de rien -. Bref les personnages féminins sont davantage des faire-valoir ou des causes de problèmes. Côté masculin, on a les fortes têtes, ceux qui font avancer les choses que ce soit pour faire le bien ou le mal. Pour ce qui est de l'horreur, c'est vraiment mal fait et du coup, certaines scènes sont plus amusantes que terrifiantes. D'autres comme le rituel de dissection -une ancienne pratique funéraire tibétaine- ancrent culturellement l'histoire. Après les scènes de combat avec les "super-pouvoirs" sont... comment dire... Enfin c'est jaune, c'est bleu, ça ressemble un peu à ce qu'il y a dans The X family.

Hong Xiao Ling aura beaucoup pleuré
En ce qui concerne les acteurs, TAE (Royal Tramp, Holy Pearl) et  Yang Long Ze s'en sortent plutôt bien. Surtout que TAE joue un personnage aveugle ! Je l'ai trouvé  plutôt réaliste. Lee Wei (Bull Fighting, The Concerto) m'a laissée une impression en demi-teinte. Sans compter que j'ai été un peu "choquée" par rapport à ce qui se concernait son personnage au final. Et les actrices… Depuis Love Queen, j'ai du mal avec Hong Xiao Ling et après l'avoir vu un peu dans Single Princesses and Blind Dates, j'avais peur. Alors honnêtement dans les rôles de pauvre petite fille riche ou de croqueuse d'homme, ça passe mais là, l'alternance "je suis une grande fille indépendante et forte / Au secours, j'ai peur, je pleure" s'avère insupportable. Mais c'est rien à côté de Margaret Lin (I do ?) qui m'a fait penser à un boulet que le personnage principal masculin doit se trainer. Même morte. Et puis au bout d'un moment l'obsession "j'ai été victime d'un complot mené par celle que je croyais être mon amie", ça suffit.

Tout ça pour dire que ça vaut pas un bon petit Soul u___u. Être dégoûté(e) de certaines scènes, c'est probable mais elles sont loin de faire peur...
Mais pour réviser, c'était pas mal


Opening theme : The Walk 向前走 - 陈科妤

Paradoxalement, je ne regarde pas moins de dramas ou de séries qu'avant mais je me rends compte que j'ai du mal à en parler et que l'exercice me semble trop... compliqué - pourtant je m'attarderais bien sur 32 Brinkburn Street, quelques dramas singapouriens ou Næturvaktin -

17 avr. 2011

Il était une fois en Asie...

Chaque culture, chaque continent a ses contes transmis au fil du temps. Ouvrage collectif édité chez Petit à petit, Contes asiatiques en bandes dessinées présente 10 contes de 6 pays différents qui sont la Chine, le Japon, le Tibet, le Népal, l'Inde et le Vietnam

Les thèmes sont aussi bien la jalousie (Le petit chien) que la nature (Pourquoi l'eau de la mer est-elle salée ?) ou encore l'amitié (Le triomphe de l'amitié).  Je trouve que cette bande dessinée est aussi bien pour les adultes que pour les enfants. D'une à cause des graphismes et certaines histoires à la fin parfois cruelles, de deux le livre se prend bien en main. Nettement plus petit qu'une bande dessinée classique et plus grand qu'un manga (15 cm x 21 cm), je trouve qu'il est plus facile à manipuler pour des enfants.

La narration est classique ( 'Il y avait', 'il était une fois' ) et les mots utilisés sont relativement simples (bon, il y en a certains qu'il faudrait expliquer à des enfants).
En somme, une petite bande dessinée qui se lit bien :)

Le livre peut être feuilleté à ici

13 avr. 2011

Le secrétaire italien

Résumé : L'affaire commence lorsque Holmes reçoit un télégramme de son frère Mycroft l'appelant à l'aide. Proche conseiller de la reine Victoria, ce dernier craint pour la vie de la souveraine.
Fait étrange, deux de ses serviteurs ont été percés de plus de cinquante coups de poignard, exactement comme le secrétaire italien de Marie Stuart, assassiné trois siècles plus tôt.
Il n'en faut pas plus à Holmes et à son fidèle Watson pour accourir sur les lieux du drame et démontrer que la force de déduction vient forcément à bout de l'inextricable quand il s'agit de défendre l'ordre, l'Empire et la reine Victoria !

———————————————————

La rencontre entre Caleb Carr et Sherlock Holmes a tout pour plaire. Et c'est dans une histoire racontée par le docteur Watson que l'on se plonge.  Le début fait figure de bonne entrée en matière avec l'attitude mystérieuse ainsi qu'excentrique de Holmes qui réussit même à énerver leur logeuse. Pourtant le vif du sujet n'est pas tout de suite abordé. On s'attarde sur une histoire de fantôme qui s'avérera être comme une sorte de fil conducteur. Croire, concevoir leur présence, pas très rationnel, n'est-ce pas ? Et pourtant sur toute la nouvelle, l'ombre de David Rizzio plane.

Dans le secrétaire italien, la réalité historique et la fiction se mêlent parfaitement. Mais la déception vient rapidement des personnages. La présence de Mycroft Holmes, frère ainé de Sherlock, laissait supposer un certain "affrontement" intellectuel. Cependant le cadet domine alors que l'aîné semble se perdre et même commettre des faux pas. Watson arrive à tirer, une fois, son épingle du jeu, grâce à son expérience militaire, mais il fait quand même figure de second rôle peu intéressant. Sinon d'autres petites choses dans l'intrigue m'ont aussi gênée. En particulier, l'une des méthodes des criminels qui paraissait bien tirée par les cheveux.

 Petit billet pour une nouvelle qui ne m'a pas convaincue :/ !