30 juin 2011

Seul demeure son parfum

Il y a deux semaines, cela avait été une bonne période pour la diminution de la PAL ( mais j'avais oublié les livres pour les challenges ;_; ), l'heure des billets est arrivée. Surtout que je suis particulièrement conquise par certains !

Résumé : Dans une ville de Chine, un tueur frappe les femmes en toute impunité. Longtemps ces crimes conservent pour les enquêteurs leur épaisseur de mystère. Peu à peu pourtant, grâce à l'esprit de déduction et à l'intuition de Pu Ke, le policier chargé de l'affaire, les indices se croisent et se resserrent autour d'un seul suspect. Pu Ke est aidé dans sa quête par Mi Duo, une jeune femme rencontrée chez des amis communs, et l'histoire de leur relation va se trouver intimement liée à celle du meurtrier. Car chacun porte en lui un secret, une part d'ombre inavouée, qui est comme une clé ouvrant une porte interdite débouchant sur l'horreur.
Une plongée dans les profondeurs de l'âme humaine, qui est aussi une radioscopie aux rayons X des relations entre hommes et femmes dans la Chine d'aujourd'hui. 
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 Avec les crimes comme support, l'intrigue explore les relations entre les hommes et les femmes. Mais aussi des questions telles que : Qu'est-ce qu'exister ? Peut-on aimer si les blessures du passé ne sont pas guéries ? Comment arrêter de fuir ? Ces interrogations sont incarnées par Mi Duo et Pu Ke, deux êtres avec leurs secrets et leurs peurs. Leur rencontre est le fruit du hasard, cependant le développement n'a rien de précipité et leur amitié reste ambigüe comme si ni l'un, ni l'autre n'osait mentionner  la possibilité d'une relation différente. Les souvenirs de la vie de Pu Ke aux Etats-Unis permettent aussi de montrer les relations hommes/femmes avec les occidentaux ainsi que le poids de la famille. Le temps montre que les jeunes gens se cherchent mais de façon différente. Mi Duo m'a semblé davantage puiser en elle-même,  alors que Pu Ke parait chercher chez les autres ses réponses malgré sa capacité à s'analyser. Et si les autres personnages ne sont pas explorés en profondeur,  on sent toujours l'importance et la pertinence de leurs interventions. En fait, j'ai trouvé qu'il y avait une dimension très réaliste dans l'histoire.

L'autre point de l'intrigue m'ayant beaucoup plu : la mise  en avant de la psychologie masculine et d'une certaine vision de la femme. Un angle pour le moins "osé"- voire courageux au vu des propos tenus par un des personnages -. Souvent l'accent est mis sur les hommes infidèles, riches ou membres du Parti. Sauf qu'ici le regard se pose sur les femmes qui en veulent toujours plus, prêtes à tout pour changer de situation. Insatiables, qui semblent plus choisir leur mari pour leur situation que par amour. Quant à la réaction des époux, lorsqu'ils découvrent la vérité, elle oscille entre pudeur, colère et douleur. Vers la fin, une certaine  montée en puissance se crée et tient en haleine. Un petit bémol : quelques dialogues un poil trop longs où les personnages semblent s'empêtrer dans leurs points de vue.

Au final Seul demeure son parfum ne m'a pas laissé indifférente, peut-être aussi parce que certaines interrogations ont trouvé un écho chez moi. Et même s'il y a une enquête de police, j'ai surtout pensé à du profilage criminel.

24 juin 2011

The Wax who rambled [tag Kreative Blogger]

Après avoir combattu ma phase de procrastination tenace, je poste au sujet du tag - mon premier - qui m'a été donné par Milady - :) !

C'est un peu casse-figure, vu que j'ai tendance à sauter facilement du coq à l'âne... Du coup, je vais essayer de ne pas partir dans tous les sens :') - je ne le sens pas du tout... -.

 Mais avant de commencer, je remets les règles qui sont au nombre de 7 - c'est beaucoup quand même hein. -


1- Remercier la personne qui vous a donné ce prix
2- Mettre le logo sur votre blog
3- Mettre le lien vers la personne qui vous l’a envoyé
4- Dévoiler 7 choses sur vous
5- Nommer 7 blogs qui devront faire comme vous
6- Mettre le lien des 7 blogs
7- Prévenir les personnes concernées

Alors merci à Milady :) ! Pour les choses à dévoiler, j'ai essayé d'aborder des points qui touchent un peu à tout et  sont plus ou moins en lien avec le contenu du blog.

#1 « Mme Peel, on a besoin de nous » J'ai toujours adoré Chapeau melon et bottes de cuir / The Avengers au point d'avoir tous les dvds. Bon, je déteste la vraie voix de Patrick Macnee par contre ahem. Sinon Emma Peel (Diana Rigg quoi \O/ ) et Purdey sont deux personnages féminins que j'adore. De part leur intelligence, leur côté indépendant et leur classe. Purdey a aussi un côté plus « effronté » ou joueur auquel elle peut s'adonner avec Gambit dont chaque tentative de drague échoue ~ Plutôt que de tomber dans une romance, il y a une sorte d'ambiguité que j'apprécie. Par contre la période Tara King ne m'a pas laissé de souvenir particulier... À part qu'avec Steed, ils formaient le couple le plus probable... Au niveau des thèmes, même si ça peut sembler manichéen (quoique Mère-grand ne m'a jamais semblé très clean  u_u; ) : des agents contre des savants fous le plus souvent, j'ai toujours trouvé les thèmes très intéressants ( voyage dans le temps, machines humaines etc... ). Les scénaristes ont du s'éclater !

#2 L'engouement pour un livre ou pour son adaptation cinématographique me donnent rarement envie de le lire ( et ce n'est pas par esprit contradiction ). Je vis plus ça comme une sorte de pression et de forte recommandation implicite. La seule exception serait Le Seigneur des Anneaux mais j'avais déjà lu les trois âges des Contes et Légendes inachevés avant la sortie du film. Le travail de Tolkien qui donnait vraiment l'impression de se plonger dans l'étude d'une culture disparue (cartographie, étymologie) m'avait beaucoup plue. Sinon pour Harry Potter – n'étant pas fan de magie, l'affaire était réglée :').

#3 Je suis fan du travail Yoshitoshi ABe. De Niea_7, à Texhnolyze, Habaine Renmei, Lain... J'aimerais qu'on le retrouve sur une nouvelle production. Mon animé préféré reste... Texhnolyze : univers sombre, le personnage principal qui malgré tout continue à se battre, une atmosphère froide et des plans très intéressants. Avec un opening terrible par Juno Reactor, Guardian Angel. Maintenant je trouve dommage qu'on ait du mal à retrouver ce côté adulte.

#4 Quand je vais en Allemagne, je finis toujours par passer un peu de temps devant la télé. À un moment, j'adorais MTV à cause de Patrice Bouédibéla - je l'aimais bien comme présentateur - qui anime maintenant Arte Lounge. Au bout d'un moment, on finit par connaitre un peu les spécificités de chaque chaîne et cette fois-ci, je suis tombée sur 9live. Les séries s'enchaînent sans publicité et il faut oublier les génériques de fin. Les trois premières de la soirée étaient :
- Allein unter Bauern ( En gros, Johannes Waller, secrétaire d'état allemand a une liaison avec la femme d'un ambassadeur autrichien… L'histoire finit par se savoir, ses collègues lui tournent le dos et il se retrouve comme maire d'un village nommé Kudrow. )
- Alles ausser Sex et S1ngle (série néerlandaise), bon bah... je pense que la comparaison avec Sex and the City suffira.

#5 Talkin' about my generation ♪ Dans mes groupes préférés, aucun est 'récent' (Dire Straits, Pink Floyd, Deep Purple, Chicago, Queen...). Il faut tabler davantage vers les années 70. Un bon vieux vinyl des Clash par exemple supplantera n'importe quel groupe / chanteur du moment ~ J'aimerais bien agrandir ma collection mais les livres prennent trop de place... Et il faut choisir malheureusement ;__; (d'ailleurs en passant si quelqu'un est intéressé par Love Etc de Julian Barnes en anglais, je le donne. J'en peux plus de le voir trainer ).

#6 Ecrire me défoule mais ce ne sont pas des textes très longs...  et ils finissent dans un dossier quelconque xD. Je fonctionne le plus souvent par thématique. En ce moment, il s'agit de l'ascenseur. Je vois davantage ça comme un exercice avec lequel j'expérimente différentes situations avec un passage obligatoire par l'ascenseur.

#7 Je suis un ventre sur patte -qui ne prend pas de poids- . La nourriture joue aussi un rôle dans mon appréciation d'un pays. Ah les petits déjeuners en Hollande, en Irlande et en Allemagne <3. Par contre, l'Espagne bof bof - en fait, je ne garde pas un souvenir extra de mes repas là-bas ._. -. Il y a toujours une chance pour que je ramène du chocolat, des biscuits ou autre dans ma valise. Sinon j'aime bien goûter  les boissons qu'on ne trouve pas en France. Résultat à Madère, j'ai testé un jus d'orange / chocolat écoeurant à l'odeur tenace. Il a fallu aérer la chambre pendant une journée pour s'en débarrasser 'xD.

Aloooors je tag donc  - ce ne sera pas 7 personnes - :
Kaeru : http://etang-de-kaeru.blogspot.com/
Nymeria : http://avideslectures.over-blog.com/

17 juin 2011

Day 07 – Most underrated book


Reprendre un meme l'air de rien, ce serait presque une forme d'escroquerie - mais en fait, j'ai séché sur les réponses et puis j'ai oublié, et puis là, le ressortir semblait être une excellente idée.

Alors le livre le plus méconnu... Hm je dirais Panda Sex de Mian Mian. À lire ou au moins à feuilleter, à cause de son écriture si particulière et de la façon dont les personnages sont mises en scène.

Enfin, j'ai un peu de mal avec ce type de question. Que l'ouvrage ait été lu par beaucoup de personnes ou peu, cela ne me fait pas grand chose. Peut-être qu'Enfant des rues de Chang Ta-Ch'un aurait plus sa place dans cette question. Si une bande dessinée peut se trouver dans le meme, je penserais alors Les Prophéties Elween de Sieurac ? Ou peut-être La Fraternal Compagnia de Mosdi et Paturaud.

Et si c'était les 4 ? Et si ce n'était aucun des ouvrages cités ? En tout cas maintenant, je me rappelle pourquoi, je n'avais pas fait cette question bien avant...

15 juin 2011

Double Sea

Leurs chanteurs sont tous les deux teints en blond, ils ont tous les deux la mer dans leur nom anglais mais l'un est chinois, l'autre sud-coréen.

Queen Sea Big Shark ( 后海大鲨鱼 )

Groupe de rock originaire de Pékin, Queen Sea Big Shark est composé de 4 membres : Fu Han au chant, Cao Pu à la guitare, Wang Jinghan à la basse et Xiao Wu à la batterie. En 2005, le groupe voit le jour. En 2006, une démo 'Hard heart' sort puis en 2007, c'est au tour de leur album éponyme Queen Sea Big Shark et en 2010, Wave change avec des titres plus orientés musique électronique comme E.Ocean.

Les vidéos faites lors des lives que ce soit dans des clubs ou dans des festivals donnent vraiment envie de les voir sur scène, sans compter que Fu Han semble bien se lâcher sur certaines chansons ! Sinon parmi leur discographie, j'ai une préférence pour Glow in the dark, Back to the future ( qui peut être écouté sur leur myspace ), Hard heart et Hello!Passengers. Par contre si j'aime beaucoup le clip tourné pour Converse China, j'accroche moins à la chanson Let's play.

Sur the creators project, le groupe se présente dans un petit film et parle de leur approche musicale. Leur lieu d'inspiration est pour le moins surprenant mais c'est ce qui fait le charme de QSBS ! Sinon, il y a aussi un mini-film disponible sur le site de Converse (ici) où cette fois-ci, on peut voir les coulisses du groupe pendant un festival au Texas. Pas de van, pas de maquilleuse, ils ont vraiment un côté indépendant et semblent très accessibles :). Et une interview, même si elle date un peu, de Fu Han : ici !

À quand un petit tour en Europe <3 ?

Bye bye Sea ( 안녕바다 ) 

Si vous regardez des dramas, vous les avez probablement déjà croisés dans I'm a legend et Playful Kiss .

Créé en 2006, le groupe compte ( de droite à gauche ) : Myeong Jae (Basse), Namu (Chant et guitare), Jun Hyuk (Batterie) et Dae Hyun (Clavier). 
Ils ont changé de look. Et fini les bouclettes de Namu, dommage, je trouve que cela lui retire son côté sage, presque petit prince.

D'ailleurs la transition est davantage visible .

En 2009, ils avaient déjà sorti un album intitulé Boy's Universe. Mais c'est avec leur album City Complex, sorti en novembre 2010, que je les ai découverts et que j'ai été totalement charmée. D'une par la variété des styles présents (ballade ou un peu plus jazzy pour la chanson City Complex par exemple) et deux par la voix de Namu (qui peut être aussi appréciée sur les vidéos Fluxus Voice, comme celle reprenant Beat it -  je trouve qu'il a l'air de s'amuser ). 

Même si j'aime bien leurs chansons d'une manière générale, j'ai une nette préférence pour Fight Club et Beautiful dance à cause du rythme. Sinon il y a un live d'excellente qualité où ils interprètent Starlight is coming down et la reprise de My Heart is speaking (piu).

Site officiel : http://www.byebyesea.net

13 juin 2011

Un amour de marmelade

Tout comme pour Grandville (que je conseille) de Bryan Talbot,  j'ai eu un gros coup de coeur pour la couverture de Un amour de Marmelade de Olivier Supiot

Résumé : Lutétia est une mégalopole monstrueuse où vit le professeur Louys Cazaviel. Suite a une agression dans son laboratoire, sa vie bascule : sa femme est enlevée et il est accusé de son propre assassinat, alors qu'il est visiblement toujours en vie ! De plus, son corps a subi une mutation qui l'a transformé en une gélatine verdâtre, matière déformable à souhait issue de ses investigations scientifiques : le mélakron. Après une période difficile, le professeur Cazaviel essaye de dompter cette nouvelle enveloppe… Il va réapprendre à vivre et surtout il va devenir Mr Marmelade ! Marmelade croisera sur son chemin un journaliste mythomane, une femme passe-muraille , une « gueule cassée », un policier intègre... autant de clefs pour retrouver sa femme, sa dignité et enfin la vérité !

Bande dessinée one-shot divisé en 5 chapitres, Un amour de Marmelade joue avec la quête de la vérité et la destruction. Marmelade évolue dans Lutétia, ville nouvelle aux airs steampunk et un endroit où les vestiges de ce qu'était Paris se dressent. Une ville détruite par une guerre un peu trop rapidement évoquée à mon goût. Cependant dès les premières pages, le ton est donné avec la course poursuite entre les policiers et Marmelade qui devient davantage sympathique au fil des pages. Lors de la rencontre avec Blanche (la femme passe-muraille), il se montre plutôt déplaisant - mais il en faut plus pour la décourager.

Chaque chapitre permet d'en apprendre davantage sur son passé mais sur aussi celui des autres personnages ainsi que leurs intentions. Pourquoi le journaliste invente des faits au lieu de dire la vérité, pourquoi le policier souhaite désespérément mettre la main sur le professeur ou encore la raison poussant Blanche à suivre la "créature". Quant à la recherche de Mathilde, la femme de Louys Cazaviel, et la preuve de son innocence, elles ne seront pas sans problème. Par contre, un des rebondissements m'a semblé un peu trop tiré par les cheveux.

Graphiquement, le style est loin de ce dont j'ai l'habitude mais cela ne m'a pas empêché d'apprécier. Je dirais qu'il apporte un aspect enfantin à des parties qui peuvent être particulièrement cruelles.

En somme, une bande dessinée pour passer un moment agréable de lecture et qui porte bien vraiment bien son nom.

11 juin 2011

Let's go to the East ~

Et c'est parti pour une semaine loin de l'ordi en Allemagne. Cependant le blog risque d'être davantage actif que quand je suis là... J'ai prévu quelques petites choses :) ! Après ces quelques jours, j'espère aussi pouvoir retrouver un rythme plus correct et commenter sur mes lectures bloguesques quotidiennes.

Pour ce billet d'absence, une image du photoshoot de Sung Joo  pour les jeans Buckaroo au passage...


... Car à chaque fois, que je la vois, je pense à James Dean. Question de coupe de cheveux ? D'expression ? En tout cas, cela lui va super bien ce côté rebelle mais tout de même sophistiqué. 


Quant à cette photo avec Lee Philip, elle me laisse... confuse XD !

1 juin 2011

Voyage aux îles de la Désolation

Vous avez l'âme d'un(e) aventurier/aventurière prêt(e) à parcourir le globe ? Ou les zones lointaines vous intéressent mais vous auriez peur de vous y rendre ?

Avec Voyage aux îles de la Désolation, Emmanuel Lepage nous entraine sur la route des terres australes. Embarqué à bord du Marion Dufresne en tant que ''journaliste'', il a l'occasion de réaliser ce qui est un rêve d'enfant. Sur le navire, les autres personnes présentes sont toutes aussi passionnées que lui. Certains ont économisé pendant très longtemps, il s'agit du voyage d'une vie – ou encore comme le cas de la dame qui le fait en mémoire de son mari, la concrétisation d'un rêve qu'ils avaient en commun -. D'autres n'en sont pas à leur premier périple. Et puis il y a ceux qui travaillent comme les marins, les scientifiques...

La vie en mer se dessine avec ses contraintes (la houle trop forte, la nécessité d'occuper les passagers) et ses richesses (les rencontres humaines, la découverte de soi).  J'ai trouvé que cette bande dessinée était très personnelle mais en même temps un sentiment de partage et une certaine proximité se créaient.

Doucement, on rentre aussi dans l'univers des bases scientifiques situées loin de tout. On découvre le quotidien de ces femmes et de ces hommes, leur jargon, leur condition vie, leur dépendance due au ravitaillement, les tensions existantes... Des choses qu'on n'imagine pas, qu'on ne conçoit pas.  En plus de cela, cette bande dessinée s'avère être une mine d'informations aussi bien scientifiques que militaires (je ne savais pas qu'on ne devait pas dire ''Mon Commandant'' et l'explication se trouve dedans) ou encore historiques (Tromelin, Kerguelen). En toute honnêteté, au départ, j'ai eu un peu peur de m'ennuyer et au final, j'ai adoré. Les mots, la dimension humaine associée à ce voyage, la solidarité... J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de sens dans ce récit.

Et pour couronner le tout... Le graphisme est absolument magnifique ! Quelques planches peuvent être visionnées ici mais feuilletez-le en vrai pour voir les sublimes aquarelles (Dire qu'il y avait une expo des travaux d'Emmanuel Lepage à Rosny avec une dédicace, il n'y a pas si longtemps arf). Personnellement, je rangerais Voyage aux îles de la Désolation aussi dans les beaux livres.

Pour les curieux, il existe aussi un blog retraçant le voyage : http://cap-sur-les-terres-australes.over-blog.com :)

Et une petite citation pour finir :
Ce qui est étrange avec le voyage, c'est qu'on ne comprend qu'après – et encore pas toujours – ce qu'on est allé chercher. (p. 7)