23 déc. 2011

Etsy, côté graphique

Sur Etsy, on trouve un peu de tout au fond et les amatrices/amateurs d'arts graphiques peuvent aussi y trouver de quoi susciter leur intérêt. Des publications indépendantes ou par des petites maisons d'édition, de la couleur ou du noir et blanc voilà ce qu'on trouve en fouillant la catégorie Comic dans Books and Zines. Pour Noël, c'est trop tard - le temps que je sorte de ma phase d'hibernation tout ça - mais bon ;) .





[ Ah, Gilgamesh - Editions Tchai ] [ The girl who is always crying - Yuri Kore ]

Et j'en profite au passage : Joyeux Noël avec un petit son de saison Run DMC - Christmas is \O/ !

3 déc. 2011

Y a de la vie ♪

Ça commençait à faire un moment que le blog n'avait pas été mis à jour mais ces derniers mois, j'étais comment dire, hm, ailleurs ? Quelque chose comme ça *tousse*.

Alors ces derniers mois, côté lecture, la pile de bouquins a descendu avec peine. J'ai lu Sherlock Holmes et le Necronomicon et commencé Vice et Versailles qui s'attarde sur les histoires beaucoup plus sombres et nettement glorieuses s'étant déroulées au Château et ses environs. Pour l'instant, c'est un véritable plaisir à lire ! Sans compter que l'auteur n'épargne ni les monarques, ni nos contemporains. Sinon j'ai découvert les mangas de Nakamura Asumiko et Akira Norikazu. La première a un style résolument atypique mais qui porte à merveille ses histoires. Fantastique, josei, BL, sport, shoujo elle touche à tout et aborde parfois des sujets délicats. Pour commencer dans son univers, Double Mints est à déconseiller aux lecteurs sensibles. Quant à Akira Norikazu, elle semble avoir une préférence pour l'univers des yakuzas. Et parce que le sport m'aura définitivement marqué cet automne, Area no Kishi, Kuroko no Basuke et Giant Killing sont des titres que je suis.

Pour ce qui est des animés… Après une période "Baseball mania" où se sont succédés One Out, Major et Oofuri (ah et j'ai découvert qu'un animé sur le vélo pouvait être en fait très fun grâce à Over Drive), un rythme plus normal a été repris. Parmi les animés de cette saison, j'apprécie tout particulièrement Phi Brain, UN-GO, Guilty Crown et Mirai Nikki. Au départ pourtant, Guilty Crown me rebutait un peu. Ouma Shou m'évoquait un mélange de Alma de Sacred Seven et de Ganta de Deadman Wonderland, le genre pas vraiment sociable et lâche. Cependant l'histoire progresse d'une façon intéressante et je me demande comment les personnages vont évoluer, en particulier celui de Daryl. UN-GO a un angle inhabituel pour un animé avec un détective. On en vient même à s'interroger sur la réalité et si elle n'est pas arrangé le plus souvent. Les mensonges cachent des intérêts ou créent des belles histoires. Rien à voir mais l'ending Fantasy de Lama est ma préférée de cette saison. Et puis Mirai Nikki… L'histoire tordue par excellence avec des épisodes aussi imprévisibles les uns que les autres.

Au niveau des films vus, ces derniers temps, il y a Ketai Kareshi, Someone behind you et Bleak Night. Alors pour les deux premiers, je me demande encore pourquoi je les ai regardés et le dernier m'a laissée perplexe. Cependant ça a été aussi l'occasion de sortir de ma zone de confort et visionner The Sensualist et Kanashimi no Beradona. L'érotisme présent dans ces deux films d'animation en fait des films pour adultes. Les graphismes sont sublimes et The Sensualist m'a étonnée avec ses dessins rappelant les estampes. 


Et pour finir avec les dramas, le démarrage fut chaotique et je suis au final ceux qui ne me tentaient pas au départ comme Vampire Prosecutor. Je trouve que le mystère est bien dosé et les personnalités bien que différentes forment une équipe crédible. Pour Kaseifu no Mita, la curiosité des enfants à l'égard de Mita-san a permis de relancer une bonne dynamique. J'ai aussi l'impression que le père a changé petit à petit même si dans son cas, ce fut beaucoup plus lent - et qu'il a encore une sacrée marge de progression -. Flower Boy Ramyun Shop me fait l'effet d'un paquet de bonbons et puis le père de Cha Chi Soo est tellement décalé... Avoir un parent qui considère Pororo comme un rival, ça change de ceux entrain de crier. The Empress a cet aura sexy mais pas vulgaire qui tranche. Je me demande aussi dans quelle mesure, le premier épisode et les agissements du professeur sont éloignés de la réalité... En parallèle, les tanpatsu s'entassent et je doute de trouver des sous-titres pour certains comme Kasha, adaptation du roman une carte pour l'enfer de Miyabe Miyuki. Parmi ceux visionnés, il y a une petite déception liée à Shikei Kijun. L'un des protagonistes partait d'une question importante (Y a-t-il des critères pour la peine de mort ?) mais elle disparait avec les choix et convictions de son instigateur.

Sinon je me balade dans les années 90 et si les histoires d'amour, meurtre et assurance vous plaisent, je conseillerai Koori no sekai ! 

26 sept. 2011

Kuragehime


Tsukimi, 18 ans, a quitté sa ville natale pour venir à Tokyo afin de devenir dessinatrice. Depuis elle vit dans une sorte de pension de famille, Amamizu-kan, avec d'autres jeunes femmes, chacune ayant un centre d'intérêt particulier… L'endroit est régi par une seule règle : les hommes n'ont pas le droit d'y mettre les pieds. Un soir alors qu'elle tente de sauver la vie d'une méduse, Tsukimi rencontre une jeune femme qui va changer doucement sa vie.

Qu'est-ce que les pensionnaires ont de si singulier ? Depuis toute petite, Tsukimi est passionnée par les méduses à tel point qu'elle connait toutes les espèces et ne dessine que ça. Banba aime les trains au point de connaître les différents modèles et savoir où passe quel train. Mayaya est obsédée par les Trois Royaumes, Jiji par les vieux messieurs et Chieko, la culture japonaise traditionnelle. Quant à la mystérieuse Mejiro qui ne sort que la nuit, ses mangas BL se vendent bien. Ces jeunes femmes sont des otakus qui limitent leurs contacts avec l'extérieur. Ce qui signifie aussi éviter les endroits extrêmement fréquentés. Mais parmi les autres personnages, il faut aussi compter sur le chauffeur de la famille Koibuchi, Hanamori, dont les Mercedes Benz représentent sa raison de vivre, ainsi que sur son oncle, premier ministre de son état, adepte des blagues stupides et un grand frère coincé, Shu. Le seul personnage qui aurait pu être "classique" (-> jeune, beau, populaire avec de nombreuses conquêtes ) est Kuranosuke… Sauf que ce dernier se travestit, avec succès, en fille.



Au delà des différences de chacun, le problème de l'apparence ressort régulièrement par le biais de Tsukimi. Lorsqu'elle était petite, sa mère lui disait que toutes les filles devenaient des princesses. En grandissant, elle se compare aux autres. Toutefois si elle présente ses excuses à sa mère de ne pas ressembler à une princesse, elle ne manifeste pas non plus le désir de changer. Kuranosuke va se charger de découvrir son potentiel. Cependant après chaque transformation avant/après, personne ne la reconnaît. Les filles de l'Amamizu-kan peuvent être perçues comme marginales par leur manque d'intérêt pour leur apparence. Elle passe au second plan mais le jeune homme leur expliquera que parfois, il faut s'apprêter. Cela revient à enfiler une armure avant une bataille. Pour quoi ? Pour attirer l'attention, pour être prise au sérieux. Mais aussi afin d'aller dans certains endroits. Le choix de Kuranosuke est, lui, davantage l'expression de son rejet du monde de la politique et son attachement maternel. Paradoxalement si son père ne supporte pas de le voir habillé en femme, les autres semblent -très bien- l'accepter.

Les thématiques de la princesse et de la mère se trouvent aussi très présentes chez Tsukimi et Kuranosuke. Ainsi, bien que venant et évoluant dans des milieux différents, ils m'ont semblé partager des points communs au fil des épisodes. Si le début est lent, la suite rattrape bien une entrée en matière qui peut rebuter. Chaque épisode montre le changement du petit groupe et de l'évolution de Tsukimi. Petit à petit, Kuranosuke, considéré comme stylish et méprisé, réussit à s'intégrer. Certaines scènes sont très drôles, surtout que les discussions s'avèrent surprenantes.

Adaptation du manga de Akiko Higashimura, cette série de 11 épisodes ressemble à une caricature de société. Ou un portrait grossi des NEET ? Kuragehime aussi drôle que triste, touchant et surprenant est un plaisir à regarder. Si je ne suis pas fan de la chanson de l'opening (c'est juste que Chatmonchy et moi... voilà !), le générique vaut le détour avec ses multiples références de Star Wars à Mary Poppins, en passant par James Bond ou Kill Bill.

14 sept. 2011

Fishbones

Fishbones
Dans la réflexion de l'achat d'un e-reader, je me suis rendue compte que la lecture sur un support autre que le papier était quelque chose que je pratiquais depuis un moment. Ça a commencé avec les scanlations de mangas (Naono Bohra ♥) ou doujinshi BL et a continué avec les webcomics. De découverte en découverte, ma petite liste s'est allongée. 

Un webcomic représente, pour moi, un moment privilégié. Tout comme on attend avec impatience tel livre ou le tome x d'une bande dessinée/d'un manga, la parution d'une nouvelle page suscite le même sentiment. Brefouille, j'ai juste envie de partager les lectures qui ponctuent ma semaine. 

Fishbones illustre la vie de deux lycéens Ferris et Demos. Le premier est régulièrement victime de trois autres élèves mais ne se plaint pas et fait tout pour que sa présence soit oubliée. Simplement quand la situation dégénère, son ami Demos déploie... les grands moyens.

En plus d'avoir un graphisme intéressant – je le trouve simple, beau et efficace -, chaque page est extra que ce soit avec les différentes expressions d'un personnage sur une page ou la bonne dose d'action mise en scène. D'ailleurs, jusqu'à la page 4, il n'y a pas un seul dialogue mais ça donne davantage de force à l'apparition du père de Demos, Victor Georgetti – et Demos -. Certaines scènes sont violentes, toutefois ça reste du domaine de la suggestivité. Il faut dire que la famille Georgetti appartient à la mafia donc forcément... leurs façons de résoudre les problèmes ne privilégient pas la douceur. 

Côté personnages, Ferris est aussi studieux que Demos est glandeur. L'un s'énerve très peu, l'autre aime les moyens expéditifs. Mais ils semblent se comprendre sans avoir à s'exprimer. Je trouve que ça se ressent davantage dans les dernières pages publiées. Dès qu'un sujet un peu sensible est abordé, ils esquivent avec plus ou moins de succès. Je dirais qu'en réalité, ça échoue la plupart du temps. Sinon un troisième personnage fera son entrée mais quand ? Et quel sera son rôle ? Mystère ~ 

Site : Fishbones 
Jour de publication : mardi et vendredi

Un micro-billet pour redonner un peu de vie au blog... qui en reprendra sûrement plus lorsque ma phase Animés se finira. Au passage, je vais tester sur le blog un nouveau système pour les commentaires et si vous avez des webcomics à recommander, n'hésitez pas O/ !

21 août 2011

Une vie de chien

Au lieu de finir Le potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison, j'ai décidé de me changer les idées avec un roman court, Une vie de chien de Peter Mayle - déniché dans la bibliothèque maternelle -.

J'en ai profité pour m'inscrire au passage sur un Challenge qui m'avait fait envie dès le départ : le Challenge Animaux du monde de Sharon :) !

Résumé - pas celui de l'éditeur - : Chien mal né, Boy a connu l'abandon, les journées difficiles à devoir se débrouiller seul jusqu'au jour où son chemin croise celui d'une femme. Dans la maison de sa maîtresse et de son mari, surnommés tous deux la Direction, Boy va s'éveiller à la vie en société et brosser un portrait peu reluisant des humains... Mais les autres animaux ne seront pas épargnés non plus.  

Avis : La vie de Boy ressemblerait au beau destin d'un humain : naître dans la misère parmi 12 frères et soeurs et finir dans une maison confortable. Le livre commence, d'ailleurs, par un chapitre « La destinée, la célébrité, Proust et moi » dont le contenu aurait pu être une introduction d'une autobiographie de personnalité. Et aux travers du récit de ses expériences, Boy nous montre comment il a réussi à s'en sortir. En somme, il livre son apprentissage de la vie canine et dit ce que chaque épreuve lui a enseigné. Comment trouver un foyer, survivre dans la rue, réussir à dormir dans la maison plutôt que dehors, contenter ses maîtres, éviter les punitions, survivre  à une peine de coeur... En utilisant bien son sens de l'observation, il réussit à faire sa petite vie mais il faut toujours rester sur ses gardes !

Au fil des pages, Boy dévoile son caractère joueur, optimiste et curieux. Ce qui lui jouera parfois des tours (et montrera que certains humains préfèrent rejeter la faute sur le chien en cas d'erreur de leur part). Ses congénères sont aussi victimes de son sens critique. Par exemple, le corgi, le caniche (qualifié de flagorneur) et le fox-terrier en prennent pour leur grade. Boy n'aime pas non plus les chats  en raison  d'un traumatisme d'enfance lié à un félin du nom de Hepzibah. Les autres animaux (pigeon, poulet, écureuil etc) sont davantage des partenaires de jeu ou dans le cas du poulet, des casse-croûtes potentiels. Cependant il n'est pas fait pour être un chien de chasse même si son premier maître a tenté de le dresser pour. La vie chez cet homme est sommaire et au début du livre, le narrateur canin n'a pas de nom. La Direction le baptisera Boy après avoir estimé qu'il faisait maintenant partie de la famille. Mais il nous avoue que sa maîtresse l'aurait appelé Heathcliff ou Mitterrand, il aurait réagi avec le même enthousiasme du moment qu'une vie confortable était à la clef.

En utilisant l'animal comme narrateur, Peter Mayle peut s'attarder sur le comportement humain que ce soit celui des chasseurs, des politiciens, des plombiers et des différents amis de la Direction. J'ai supposé qu'il s'agissait de britanniques vivant en Provence suite à un passage où Boy énumérait les différentes nationalités des invités. Le repas entre amis, le vin et les effets des nombreux verres,  l'exagération et la tentation de se faire de l'argent, et d'autres sujets seront passés en revue. Toutefois, il arrive que dans quelques cas, le chien ne fasse que rapporter des paroles. Ainsi il relate une altercation entre son maître et une invitée mère de famille sur le fameux thème "Les gens ont des chiens pour combler l'absence d'enfant". Un chapitre s'attarde sur la communication chien/ humain et la réflexion humaine "Ah s'il pouvait parler", alors que Boy démontre que pour se faire comprendre, il a son propre langage.

Un livre au ton caustique avec des rapports chien/humain, qui interrogent parfois sur la relation avec l'animal. 

30 juil. 2011

Photographie japonaise

Aujourd'hui, j'avais envie de m'attarder un peu sur quelques articles du n°13 de Polka Magazine.

Photographies japonaises
Avec l'oeil de Kosuke Okahara, on avance dans des paysages détruits mais on voit aussi des hommes qui cherchent des survivants, d'autres des souvenirs. Les photos sont complétées d'un article de Claude-Marie Vadrot et je dois dire que j'ai été saisie par l'angoisse transmise par les radiations, la peur du nucléaire, l'ennemi invisible, saisie n'est pas peut-être pas le meilleur des mots. 
Cette partie s'appelle "La fin d'un monde" et pourtant les photographies de Kosuke Okahara mettent en avant l'homme qui se redresse, se bat... Alors la fin d'un monde pour en créer un meilleur ?
( Un petit bout de l'article peut être retrouvé ici ).

© mycontemporary.com
L'autre partie concerne la publication de certains travaux de Daido Moriyama et un article à son sujet.

Pas facile de faire un article sans photo, alors je vous  donne l'adresse de son site officiel qui est disponible en japonais et en anglais. Sinon en suivant le mot-clef Daido Moriyama sur Japan-photo.info, vous trouverez pas mal d'informations sur son travail.

Parmi les photos publiées, j'ai été interpellée par celle d'un petit garçon, les mains dans les poches. Son regard et la lumière lui donnent un petit côté irréel, comme un mauvais esprit - c'est juste mon impression ! -. Il m'a fait penser aux personnages de Eiji Otsuka

Et puis, il y a celle du métro avec cet homme menotté au premier plan. Dans le wagon, tout est calme, chacun vaque à ses occupations ou semble plongé dans ses pensées.

Je trouve que certaines photos sont empreintes de violence mais tout est dans le regard, l'utilisation du noir et blanc... Des scènes dont on ne voudrait pas forcément être spectateur.

Et pour finir, deux autres articles m'ont beaucoup intéressée et concerne notre société : Noir, c'est noir et Présidentielle, et si elle était élue... Le retour de la guillotine.

Bonne journée O/

24 juil. 2011

Le cuisinier

Titre simple et résumé intriguant à mon goût, il n'en fallait pas plus pour que je lise Le cuisinier. Mais attention le côté sulfureux n'est pas forcément là où on pourrait le croire...

Résumé : Licencié du restaurant, où il cuisine, Maravan, jeune réfugié tamoul, lance sa propre entreprise, Love Food. Son principe : servir des dîners aphrodisiaques à domicile. Le succès est immédiat, tous les couples en mal de désir se précipitent chez le maître moléculaire. Mais jour après jour, ses repas érotiques attirent une faune plus étrange…
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La cuisine est présente, pas seulement parce qu'il s'agit du métier de Maravan, mais aussi d'une passion. La façon dont il en parle, son respect des saveurs, son envie de révolutionner ce qui a été fait. Son humilité et son goût pour la nouveauté le rendent  très différent du patron du Huwyler, restaurant chic suisse, où il travaillait comme commis ainsi que des autres chefs. Et le personnage d'Andréa, serveuse qui va être l'instigatrice du Love Food, m'a semblé bien fade à côté de lui. Mais le contraste entre la suissesse lesbienne et le jeune tamoul n'est pas gênant. Sauf que la présence de Maravan et sa rencontre avec, une jeune femme tamoule Sandana va permettre de glisser sur un sujet intéressant : la question de l'identité. Maravan, bien qu'ayant grandi au Sri-Lanka, n'a jamais essayé de s'intégrer à la communauté tamoule de sa ville. Il finit par le faire, après son licenciement  par nécessité mais ça s'arrête là. Le système des castes est bien ancré en lui et il fait attention à ses actes. Son pays lui manque et il espère que la guerre cessera le plus vite possible pour y retourner. Sandana, elle, est une fille d'immigrée. Née en Suisse, elle se retrouve donc prise entre la culture de ses parents et celle occidentale dans laquelle, elle baigne depuis toute petite. Si certaines choses peuvent passer, d'autres vont être des sources de conflits. Comme par exemple le mariage. Je trouve qu'un bout de la discussion entre le père de la jeune femme et Maravan illustre bien ça.
- Ici, les filles veulent choisir leur mari elles-mêmes.
Mahit s'échauffa de nouveau :
- Ce n'est pas une fille d'ici !
- Mais pas une fille de là-bas non plus.

D'autres thèmes graves sont abordés. En particulier celui de la guerre, et c'est ce dernier qui va donner le ton sulfureux à l'histoire. L'histoire des personnages est entrecoupée de passage sur  la crise économique, l'élection de Barack Obama… Un peu comme une mise en abîme au fond. L'histoire dans l'Histoire. Si au départ, ça peut manquer de cohérence, tout finit par prendre son sens. Un sens particulièrement tragique. Vente d'armes (ce qui permet au passage d'apprendre le système  suisse d'exportation des armes), des trafics, des hommes qui se font de l'argent alors que des enfants deviennent des soldats. Ces hommes sont suisses, pakistanais ou encore thaïlandais. Ces hommes font tous appel à un moment au service du Love Food et d'escort-girls, dont Makeda, la petite amie d'Andréa mais ces derniers ne savent rien de leur statut. Ils savent qu'ils servent des hommes d'affaires, pas plus.

Finalement la cuisine aphrodisiaque est une sorte de liant. Elle permet de créer des rencontres, de faire tenir les histoires, d'avoir une sorte de dénominateur commun. Mais si les noms des desserts peuvent à la rigueur avoir une consonance érotique, le reste me semble relativement 'soft'. On se concentre soit sur le sens que Maravan veut donner au repas, soit sur le ressenti et les réactions des clients pendant/après le repas. Avec d'ailleurs, une répétition de l'expression d'avoir été manipulé,  alors que Maravan rajoute des produits stimulants dans ses plats. Pour les curieux, les recettes du Love Menu se trouvent à la fin ainsi qu'une bibliographie composée de livres en allemand et en anglais. 

18 juil. 2011

Le maître de fengshui est à l'ouest

Plus qu'un livre avant de ne plus suivre les aventures de C.F Wong et de Joyce, son assistante. Sachant qu'il va partir en Chine, j'ai décidé de savourer Le maître du fengshui est à l'ouest... Parce que j'ai le sentiment que ce qui faisait la spécificité des intrigues risque de disparaître...

Résumé : C F Wong, le maître de fengshui, déteste l'idée de se rendre en Occident. Cependant il est des offres qui ne se refusent pas, surtout quand elles sont aussi bien rémunérées. En effet, les Britanniques espèrent vendre le plus gros avion du monde aux Chinois et on a fait appel à lui pour s'assurer que le fengshui de l'appareil était bon. Bien mieux, la reine, lasse des infortunes que connaît la famille royale, s'inquiète du mauvais fengshui qui pourrait régner au palais de Buckingham. Evidemment, les choses ne se passent jamais comme prévu ; d'abord, un homme est assassiné, puis l'avion prend feu. Du coup, le maître de fengshui n'est plus du tout sûr d'arriver en Occident. 

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Comme d'habitude, Nury Vittachi fait de son roman une sorte de passerelle entre l'Orient et l'Occident. L'intrigue mélange intérêts financiers et écologie mais elle ne se révèle pas surprenante au niveau du déroulement. L'histoire atteint un pic intéressant au moment où l'avion prend feu et où on peut se demander comment tout le monde va s'en sortir. Mais c'est surtout très agréable de voir comment l'auteur inclut des éléments culturels ( les lignes de Ley,  une petite visite de Hong-Kong et d'une prison etc ) et joue avec le scepticisme à l'égard du feng-shui.

Le maitre du feng-shui s'est construit une image des occidentaux par le biais des séries américaines et des films (p145 - 146). Un endroit d'après lui bien trop dangereux mais la corruption de la police le rassure (oui dans la tête de Wong, les policiers occidentaux sont comme les chinois). Mais quand C.F Wong a des ennuis et qu'il y a beaucoup d'argent à la clef, il est prêt à faire un effort. Encore plus quand le contrat pourrait l'amener à travailler pour la reine d'Angleterre. Et même si s'occuper du feng-shui d'un avion est impossible selon lui car c'est un appareil en mouvement, on peut quand même s'arranger. En fait, j'aime bien son côté vénal. Avec lui, il n'est jamais question de défis intellectuels ou de justice mais de bénéfices. Ce qui lui vaut d'ailleurs à un moment des reproches de la part de Joyce dont un ami se trouve accusé du meurtre. La jeune femme se montre toujours aussi exubérante, têtue… Et entendre qu'elle voyage avec un membre de la famille royale, va la mettre dans tous ses états ( jusqu'à nourrir l'espoir de croiser le prince William ou Harry ). Dilip Sinha, l'astrologue indien apporte son calme et sa décontraction ce qui crée un décalage, lorsque par exemple, l'avion est en feu.

En fait, ce livre comme les précédents s'apprécie avec son humour et ses touches de sagesse semées tout au long de la lecture. Si vous aimez la musique, le jeu de Joyce et ses amis vous plaira sûrement. Un artiste et une année sont donnés et vous devez trouver la chanson correspondante :).

Et une petite citation, choisie parce qu'elle me parait d'actualité :
Brin d'Herbe, le seul moyen de protéger les droits d'une communauté est de protéger ceux de l'individu. (p.215)

7 juil. 2011

Graines d'aventuriers

 Sans les problèmes avec les sous-titres de Svartir Englar, je ne pense pas que j'aurais découvert, entre autre, Skattejakten. Le résumé de cette mini-série norvégienne m'a tout de suite plue… Sauf que la fantasy n'est pas un genre dont je raffole même si l'aventure me parlait déjà davantage. Le dosage me faisait peur mais on ne sait jamais après tout.

Au départ, la chasse au trésor n'est qu'un jeu pour Jargle (Niklas James Knudsen), Siw (Sally Carlsson), Katarina (Ingrid Giaever) et Sigge (William Svedberg). Cousins, ils essayent de résoudre l'énigme laissée par leur arrière grand-père, Ulrik Stener. Leur première découverte est une tapisserie qui causera des visions désagréables à Katarina. Mais une nouvelle tombe : leur maison de vacances préférée est hypothéquée, leur oncle Oscar ayant fait le coup. Si leurs parents ne réunissent pas 12 millions de couronnes norvégiennes, ils peuvent dire adieu à la demeure de leur arrière grand-mère. Une seule solution : trouver le fameux trésor ! 

La quête des 4 adolescents (ça doit aller de 16 à 11/12 ans) ressemble à un voyage initiatique. Ils doivent surmonter des obstacles, travailler ensemble. Jarle rencontre l'amour dans chaque ville. Katarina et Siw sont confrontées à leurs croyances. Tous vont se plonger dans l'histoire et ce qui n'est pas banal… est que leur périple les emmène en France ! Bayeux, le Mont Saint Michel, les châteaux Cathares et enfin Rennes-le-Château… Un programme empreint de mystère qui permet d'évoquer certaines légendes comme celle concernant l'Archange Michel. Mais ces étapes vont aussi permettre de parler de religion et au sein du quatuor, tous ne partagent pas le même avis. Si Siw possède une foi à toute épreuve, Jarle dit sans détour qu'il ne croit pas en Dieu, Katarina croit en des forces occultes probablement à cause de ses visions et Sigge est plutôt dans le "pourquoi pas ?" mais il veut des preuves. Le trajet en direction du Gers donnera, d'ailleurs, lieu à une petite altercation entre Jarle et Siw au sujet des hérétiques. Pour elle, ils ont été brûlés parce qu'ils ne croyaient pas en Dieu. Jarle rectifiera, ils ont connu ce sort parce qu'ils avaient juste d'autres croyances.

J'ai été étonnée de ce passage pour le moins sérieux. Tout comme l'évocation de l'homosexualité. Aucun personnage principal ou secondaire ne juge Peter (un adolescent qu'ils rencontreront dans le train pour Paris joué par Oscar McWilliam). Skattejakten met en avant la tolérance dans différents domaines et je trouve ça vraiment bien ! Autre petite particularité, trois langues sont parlées dans la série : le norvégien, l'anglais et le français. Le personnage de Sally Carlsson parlant français (ou peut-être l'actrice connait-elle le français), elle est amenée à jouer les interprètes plusieurs fois.

Quant aux acteurs, j'ai adoré leur complicité, leurs différences mais aussi leurs similitudes. Jarle est le plus réfléchi, le plus rationnel. Sigge, sans doute à cause de son âge, se montre le plus turbulent et le plus vif. Sous ses airs calmes, Siw ne mâche pas ses mots et Katarina apparait comme la plus sensible, torturée même. Ils possèdent tous la même curiosité et sans cette dernière, ils n'iraient probablement pas jusqu'au bout de leur aventure. Bon, j'ai une préférence pour le jeu de William Svedberg. Je me demandais ce qu'il allait faire à chaque fois et puis la spontanéité ainsi que la malice de son personnage le rendent adorable !

Quelques manifestations étranges dont un dragon qui n'en est peut-être pas un, 6 épisodes qui ont filé à toute vitesse, un objet de convoitise plutôt classique et un bon moment ! 
Et les cousins Stener n'en sont pas à leurs premières aventures, puisqu'ils peuvent être retrouvés, un peu plus jeunes, dans Veddemalet !

5 juil. 2011

Le mystérieux tableau ancien

Pour cette édition, j'ai un peu râlé en voyant la quatrième de couverture. Exit le résumé et à la place, 5 critiques de divers magazines dont Playboy - ahem -. Bref heureusement que c'était un livre prêté, parce que l'aspect racoleur ne m'a franchement pas plu. 

Résumé : Hong Jun, avocat pékinois, est surtout célèbre pour ses talents de détective, admirablement secondé en cela par sa pétulante et ravissante secrétaire, Song Jia. Aujourd'hui, il est contacté par une femme professeur à l'université de Pékin dont le mari, éminent chercheur dans une société pharmaceutique de pointe, a brusquement perdu la mémoire. 
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L'introduction et le prologue me paraissaient prometteurs. La représentation d'une belle jeune femme qui pouvait devenir aussi celle d'un cadavre, une malédiction tournant autour me faisaient penser qu'une direction plutôt fantastique allait être prise. Erreur cependant sans résumé, il faut bien imaginer quelque chose. Et puis le premier chapitre m'a fait douter. Du coup, j'ai continué ma lecture  mais à la fin, mon sentiment est resté le même.

D'un côté le style de He Jiahong est plutôt lourd mais chaque chapitre est rempli d'informations concernant la culture chinoise et sa société.  Ce qui fait que l'histoire est parfaitement ancrée dans la Chine de la fin des années 90 et permet au lecteur de bien s'imaginer ce qui se passe. Il y a d'ailleurs beaucoup d'annotations - certaines sont nécessaires - mais la lecture n'est en rien fluide, si à chaque note, on consulte la fin du livre. De l'autre côté, l'intrigue est bien menée, cohérente et ingénieuse. Côté personnage,  Hong Jun m'a paru très intéressant. Contrairement à l'inspecteur de Chen de Qiu Xiaolong, l'avocat ressemble à un électron libre. Il n'a pas besoin de ménager des membres du parti et d'essayer de toujours se mesurer. Hong Jun parle, teste, provoque afin d'obtenir des résultats. Il me fait penser à une personne prête à tout pour trouver la vérité. Toutefois Song Jia n'est pas laissée au second plan et plusieurs chapitres la mettent en avant, alors qu'elle prend des initiatives pour tenter de faire avancer l'enquête.

En conclusion, Le mystérieux tableau ancien serait davantage pour des lecteurs déjà intéressés/passionnés par la civilisation chinoise. Sinon malgré l'intrigue, la lecture pourrait devenir rapidement pénible.

Une petite citation ?
Le jeune saule se flétrit,
Le tout nouveau papillon ne tournoie pas à jamais,
La jeune beauté de ce soir,
Demain, ne sera plus que cendres.

30 juin 2011

Seul demeure son parfum

Il y a deux semaines, cela avait été une bonne période pour la diminution de la PAL ( mais j'avais oublié les livres pour les challenges ;_; ), l'heure des billets est arrivée. Surtout que je suis particulièrement conquise par certains !

Résumé : Dans une ville de Chine, un tueur frappe les femmes en toute impunité. Longtemps ces crimes conservent pour les enquêteurs leur épaisseur de mystère. Peu à peu pourtant, grâce à l'esprit de déduction et à l'intuition de Pu Ke, le policier chargé de l'affaire, les indices se croisent et se resserrent autour d'un seul suspect. Pu Ke est aidé dans sa quête par Mi Duo, une jeune femme rencontrée chez des amis communs, et l'histoire de leur relation va se trouver intimement liée à celle du meurtrier. Car chacun porte en lui un secret, une part d'ombre inavouée, qui est comme une clé ouvrant une porte interdite débouchant sur l'horreur.
Une plongée dans les profondeurs de l'âme humaine, qui est aussi une radioscopie aux rayons X des relations entre hommes et femmes dans la Chine d'aujourd'hui. 
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 Avec les crimes comme support, l'intrigue explore les relations entre les hommes et les femmes. Mais aussi des questions telles que : Qu'est-ce qu'exister ? Peut-on aimer si les blessures du passé ne sont pas guéries ? Comment arrêter de fuir ? Ces interrogations sont incarnées par Mi Duo et Pu Ke, deux êtres avec leurs secrets et leurs peurs. Leur rencontre est le fruit du hasard, cependant le développement n'a rien de précipité et leur amitié reste ambigüe comme si ni l'un, ni l'autre n'osait mentionner  la possibilité d'une relation différente. Les souvenirs de la vie de Pu Ke aux Etats-Unis permettent aussi de montrer les relations hommes/femmes avec les occidentaux ainsi que le poids de la famille. Le temps montre que les jeunes gens se cherchent mais de façon différente. Mi Duo m'a semblé davantage puiser en elle-même,  alors que Pu Ke parait chercher chez les autres ses réponses malgré sa capacité à s'analyser. Et si les autres personnages ne sont pas explorés en profondeur,  on sent toujours l'importance et la pertinence de leurs interventions. En fait, j'ai trouvé qu'il y avait une dimension très réaliste dans l'histoire.

L'autre point de l'intrigue m'ayant beaucoup plu : la mise  en avant de la psychologie masculine et d'une certaine vision de la femme. Un angle pour le moins "osé"- voire courageux au vu des propos tenus par un des personnages -. Souvent l'accent est mis sur les hommes infidèles, riches ou membres du Parti. Sauf qu'ici le regard se pose sur les femmes qui en veulent toujours plus, prêtes à tout pour changer de situation. Insatiables, qui semblent plus choisir leur mari pour leur situation que par amour. Quant à la réaction des époux, lorsqu'ils découvrent la vérité, elle oscille entre pudeur, colère et douleur. Vers la fin, une certaine  montée en puissance se crée et tient en haleine. Un petit bémol : quelques dialogues un poil trop longs où les personnages semblent s'empêtrer dans leurs points de vue.

Au final Seul demeure son parfum ne m'a pas laissé indifférente, peut-être aussi parce que certaines interrogations ont trouvé un écho chez moi. Et même s'il y a une enquête de police, j'ai surtout pensé à du profilage criminel.

24 juin 2011

The Wax who rambled [tag Kreative Blogger]

Après avoir combattu ma phase de procrastination tenace, je poste au sujet du tag - mon premier - qui m'a été donné par Milady - :) !

C'est un peu casse-figure, vu que j'ai tendance à sauter facilement du coq à l'âne... Du coup, je vais essayer de ne pas partir dans tous les sens :') - je ne le sens pas du tout... -.

 Mais avant de commencer, je remets les règles qui sont au nombre de 7 - c'est beaucoup quand même hein. -


1- Remercier la personne qui vous a donné ce prix
2- Mettre le logo sur votre blog
3- Mettre le lien vers la personne qui vous l’a envoyé
4- Dévoiler 7 choses sur vous
5- Nommer 7 blogs qui devront faire comme vous
6- Mettre le lien des 7 blogs
7- Prévenir les personnes concernées

Alors merci à Milady :) ! Pour les choses à dévoiler, j'ai essayé d'aborder des points qui touchent un peu à tout et  sont plus ou moins en lien avec le contenu du blog.

#1 « Mme Peel, on a besoin de nous » J'ai toujours adoré Chapeau melon et bottes de cuir / The Avengers au point d'avoir tous les dvds. Bon, je déteste la vraie voix de Patrick Macnee par contre ahem. Sinon Emma Peel (Diana Rigg quoi \O/ ) et Purdey sont deux personnages féminins que j'adore. De part leur intelligence, leur côté indépendant et leur classe. Purdey a aussi un côté plus « effronté » ou joueur auquel elle peut s'adonner avec Gambit dont chaque tentative de drague échoue ~ Plutôt que de tomber dans une romance, il y a une sorte d'ambiguité que j'apprécie. Par contre la période Tara King ne m'a pas laissé de souvenir particulier... À part qu'avec Steed, ils formaient le couple le plus probable... Au niveau des thèmes, même si ça peut sembler manichéen (quoique Mère-grand ne m'a jamais semblé très clean  u_u; ) : des agents contre des savants fous le plus souvent, j'ai toujours trouvé les thèmes très intéressants ( voyage dans le temps, machines humaines etc... ). Les scénaristes ont du s'éclater !

#2 L'engouement pour un livre ou pour son adaptation cinématographique me donnent rarement envie de le lire ( et ce n'est pas par esprit contradiction ). Je vis plus ça comme une sorte de pression et de forte recommandation implicite. La seule exception serait Le Seigneur des Anneaux mais j'avais déjà lu les trois âges des Contes et Légendes inachevés avant la sortie du film. Le travail de Tolkien qui donnait vraiment l'impression de se plonger dans l'étude d'une culture disparue (cartographie, étymologie) m'avait beaucoup plue. Sinon pour Harry Potter – n'étant pas fan de magie, l'affaire était réglée :').

#3 Je suis fan du travail Yoshitoshi ABe. De Niea_7, à Texhnolyze, Habaine Renmei, Lain... J'aimerais qu'on le retrouve sur une nouvelle production. Mon animé préféré reste... Texhnolyze : univers sombre, le personnage principal qui malgré tout continue à se battre, une atmosphère froide et des plans très intéressants. Avec un opening terrible par Juno Reactor, Guardian Angel. Maintenant je trouve dommage qu'on ait du mal à retrouver ce côté adulte.

#4 Quand je vais en Allemagne, je finis toujours par passer un peu de temps devant la télé. À un moment, j'adorais MTV à cause de Patrice Bouédibéla - je l'aimais bien comme présentateur - qui anime maintenant Arte Lounge. Au bout d'un moment, on finit par connaitre un peu les spécificités de chaque chaîne et cette fois-ci, je suis tombée sur 9live. Les séries s'enchaînent sans publicité et il faut oublier les génériques de fin. Les trois premières de la soirée étaient :
- Allein unter Bauern ( En gros, Johannes Waller, secrétaire d'état allemand a une liaison avec la femme d'un ambassadeur autrichien… L'histoire finit par se savoir, ses collègues lui tournent le dos et il se retrouve comme maire d'un village nommé Kudrow. )
- Alles ausser Sex et S1ngle (série néerlandaise), bon bah... je pense que la comparaison avec Sex and the City suffira.

#5 Talkin' about my generation ♪ Dans mes groupes préférés, aucun est 'récent' (Dire Straits, Pink Floyd, Deep Purple, Chicago, Queen...). Il faut tabler davantage vers les années 70. Un bon vieux vinyl des Clash par exemple supplantera n'importe quel groupe / chanteur du moment ~ J'aimerais bien agrandir ma collection mais les livres prennent trop de place... Et il faut choisir malheureusement ;__; (d'ailleurs en passant si quelqu'un est intéressé par Love Etc de Julian Barnes en anglais, je le donne. J'en peux plus de le voir trainer ).

#6 Ecrire me défoule mais ce ne sont pas des textes très longs...  et ils finissent dans un dossier quelconque xD. Je fonctionne le plus souvent par thématique. En ce moment, il s'agit de l'ascenseur. Je vois davantage ça comme un exercice avec lequel j'expérimente différentes situations avec un passage obligatoire par l'ascenseur.

#7 Je suis un ventre sur patte -qui ne prend pas de poids- . La nourriture joue aussi un rôle dans mon appréciation d'un pays. Ah les petits déjeuners en Hollande, en Irlande et en Allemagne <3. Par contre, l'Espagne bof bof - en fait, je ne garde pas un souvenir extra de mes repas là-bas ._. -. Il y a toujours une chance pour que je ramène du chocolat, des biscuits ou autre dans ma valise. Sinon j'aime bien goûter  les boissons qu'on ne trouve pas en France. Résultat à Madère, j'ai testé un jus d'orange / chocolat écoeurant à l'odeur tenace. Il a fallu aérer la chambre pendant une journée pour s'en débarrasser 'xD.

Aloooors je tag donc  - ce ne sera pas 7 personnes - :
Kaeru : http://etang-de-kaeru.blogspot.com/
Nymeria : http://avideslectures.over-blog.com/

17 juin 2011

Day 07 – Most underrated book


Reprendre un meme l'air de rien, ce serait presque une forme d'escroquerie - mais en fait, j'ai séché sur les réponses et puis j'ai oublié, et puis là, le ressortir semblait être une excellente idée.

Alors le livre le plus méconnu... Hm je dirais Panda Sex de Mian Mian. À lire ou au moins à feuilleter, à cause de son écriture si particulière et de la façon dont les personnages sont mises en scène.

Enfin, j'ai un peu de mal avec ce type de question. Que l'ouvrage ait été lu par beaucoup de personnes ou peu, cela ne me fait pas grand chose. Peut-être qu'Enfant des rues de Chang Ta-Ch'un aurait plus sa place dans cette question. Si une bande dessinée peut se trouver dans le meme, je penserais alors Les Prophéties Elween de Sieurac ? Ou peut-être La Fraternal Compagnia de Mosdi et Paturaud.

Et si c'était les 4 ? Et si ce n'était aucun des ouvrages cités ? En tout cas maintenant, je me rappelle pourquoi, je n'avais pas fait cette question bien avant...

15 juin 2011

Double Sea

Leurs chanteurs sont tous les deux teints en blond, ils ont tous les deux la mer dans leur nom anglais mais l'un est chinois, l'autre sud-coréen.

Queen Sea Big Shark ( 后海大鲨鱼 )

Groupe de rock originaire de Pékin, Queen Sea Big Shark est composé de 4 membres : Fu Han au chant, Cao Pu à la guitare, Wang Jinghan à la basse et Xiao Wu à la batterie. En 2005, le groupe voit le jour. En 2006, une démo 'Hard heart' sort puis en 2007, c'est au tour de leur album éponyme Queen Sea Big Shark et en 2010, Wave change avec des titres plus orientés musique électronique comme E.Ocean.

Les vidéos faites lors des lives que ce soit dans des clubs ou dans des festivals donnent vraiment envie de les voir sur scène, sans compter que Fu Han semble bien se lâcher sur certaines chansons ! Sinon parmi leur discographie, j'ai une préférence pour Glow in the dark, Back to the future ( qui peut être écouté sur leur myspace ), Hard heart et Hello!Passengers. Par contre si j'aime beaucoup le clip tourné pour Converse China, j'accroche moins à la chanson Let's play.

Sur the creators project, le groupe se présente dans un petit film et parle de leur approche musicale. Leur lieu d'inspiration est pour le moins surprenant mais c'est ce qui fait le charme de QSBS ! Sinon, il y a aussi un mini-film disponible sur le site de Converse (ici) où cette fois-ci, on peut voir les coulisses du groupe pendant un festival au Texas. Pas de van, pas de maquilleuse, ils ont vraiment un côté indépendant et semblent très accessibles :). Et une interview, même si elle date un peu, de Fu Han : ici !

À quand un petit tour en Europe <3 ?

Bye bye Sea ( 안녕바다 ) 

Si vous regardez des dramas, vous les avez probablement déjà croisés dans I'm a legend et Playful Kiss .

Créé en 2006, le groupe compte ( de droite à gauche ) : Myeong Jae (Basse), Namu (Chant et guitare), Jun Hyuk (Batterie) et Dae Hyun (Clavier). 
Ils ont changé de look. Et fini les bouclettes de Namu, dommage, je trouve que cela lui retire son côté sage, presque petit prince.

D'ailleurs la transition est davantage visible .

En 2009, ils avaient déjà sorti un album intitulé Boy's Universe. Mais c'est avec leur album City Complex, sorti en novembre 2010, que je les ai découverts et que j'ai été totalement charmée. D'une par la variété des styles présents (ballade ou un peu plus jazzy pour la chanson City Complex par exemple) et deux par la voix de Namu (qui peut être aussi appréciée sur les vidéos Fluxus Voice, comme celle reprenant Beat it -  je trouve qu'il a l'air de s'amuser ). 

Même si j'aime bien leurs chansons d'une manière générale, j'ai une nette préférence pour Fight Club et Beautiful dance à cause du rythme. Sinon il y a un live d'excellente qualité où ils interprètent Starlight is coming down et la reprise de My Heart is speaking (piu).

Site officiel : http://www.byebyesea.net

13 juin 2011

Un amour de marmelade

Tout comme pour Grandville (que je conseille) de Bryan Talbot,  j'ai eu un gros coup de coeur pour la couverture de Un amour de Marmelade de Olivier Supiot

Résumé : Lutétia est une mégalopole monstrueuse où vit le professeur Louys Cazaviel. Suite a une agression dans son laboratoire, sa vie bascule : sa femme est enlevée et il est accusé de son propre assassinat, alors qu'il est visiblement toujours en vie ! De plus, son corps a subi une mutation qui l'a transformé en une gélatine verdâtre, matière déformable à souhait issue de ses investigations scientifiques : le mélakron. Après une période difficile, le professeur Cazaviel essaye de dompter cette nouvelle enveloppe… Il va réapprendre à vivre et surtout il va devenir Mr Marmelade ! Marmelade croisera sur son chemin un journaliste mythomane, une femme passe-muraille , une « gueule cassée », un policier intègre... autant de clefs pour retrouver sa femme, sa dignité et enfin la vérité !

Bande dessinée one-shot divisé en 5 chapitres, Un amour de Marmelade joue avec la quête de la vérité et la destruction. Marmelade évolue dans Lutétia, ville nouvelle aux airs steampunk et un endroit où les vestiges de ce qu'était Paris se dressent. Une ville détruite par une guerre un peu trop rapidement évoquée à mon goût. Cependant dès les premières pages, le ton est donné avec la course poursuite entre les policiers et Marmelade qui devient davantage sympathique au fil des pages. Lors de la rencontre avec Blanche (la femme passe-muraille), il se montre plutôt déplaisant - mais il en faut plus pour la décourager.

Chaque chapitre permet d'en apprendre davantage sur son passé mais sur aussi celui des autres personnages ainsi que leurs intentions. Pourquoi le journaliste invente des faits au lieu de dire la vérité, pourquoi le policier souhaite désespérément mettre la main sur le professeur ou encore la raison poussant Blanche à suivre la "créature". Quant à la recherche de Mathilde, la femme de Louys Cazaviel, et la preuve de son innocence, elles ne seront pas sans problème. Par contre, un des rebondissements m'a semblé un peu trop tiré par les cheveux.

Graphiquement, le style est loin de ce dont j'ai l'habitude mais cela ne m'a pas empêché d'apprécier. Je dirais qu'il apporte un aspect enfantin à des parties qui peuvent être particulièrement cruelles.

En somme, une bande dessinée pour passer un moment agréable de lecture et qui porte bien vraiment bien son nom.

11 juin 2011

Let's go to the East ~

Et c'est parti pour une semaine loin de l'ordi en Allemagne. Cependant le blog risque d'être davantage actif que quand je suis là... J'ai prévu quelques petites choses :) ! Après ces quelques jours, j'espère aussi pouvoir retrouver un rythme plus correct et commenter sur mes lectures bloguesques quotidiennes.

Pour ce billet d'absence, une image du photoshoot de Sung Joo  pour les jeans Buckaroo au passage...


... Car à chaque fois, que je la vois, je pense à James Dean. Question de coupe de cheveux ? D'expression ? En tout cas, cela lui va super bien ce côté rebelle mais tout de même sophistiqué. 


Quant à cette photo avec Lee Philip, elle me laisse... confuse XD !

1 juin 2011

Voyage aux îles de la Désolation

Vous avez l'âme d'un(e) aventurier/aventurière prêt(e) à parcourir le globe ? Ou les zones lointaines vous intéressent mais vous auriez peur de vous y rendre ?

Avec Voyage aux îles de la Désolation, Emmanuel Lepage nous entraine sur la route des terres australes. Embarqué à bord du Marion Dufresne en tant que ''journaliste'', il a l'occasion de réaliser ce qui est un rêve d'enfant. Sur le navire, les autres personnes présentes sont toutes aussi passionnées que lui. Certains ont économisé pendant très longtemps, il s'agit du voyage d'une vie – ou encore comme le cas de la dame qui le fait en mémoire de son mari, la concrétisation d'un rêve qu'ils avaient en commun -. D'autres n'en sont pas à leur premier périple. Et puis il y a ceux qui travaillent comme les marins, les scientifiques...

La vie en mer se dessine avec ses contraintes (la houle trop forte, la nécessité d'occuper les passagers) et ses richesses (les rencontres humaines, la découverte de soi).  J'ai trouvé que cette bande dessinée était très personnelle mais en même temps un sentiment de partage et une certaine proximité se créaient.

Doucement, on rentre aussi dans l'univers des bases scientifiques situées loin de tout. On découvre le quotidien de ces femmes et de ces hommes, leur jargon, leur condition vie, leur dépendance due au ravitaillement, les tensions existantes... Des choses qu'on n'imagine pas, qu'on ne conçoit pas.  En plus de cela, cette bande dessinée s'avère être une mine d'informations aussi bien scientifiques que militaires (je ne savais pas qu'on ne devait pas dire ''Mon Commandant'' et l'explication se trouve dedans) ou encore historiques (Tromelin, Kerguelen). En toute honnêteté, au départ, j'ai eu un peu peur de m'ennuyer et au final, j'ai adoré. Les mots, la dimension humaine associée à ce voyage, la solidarité... J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de sens dans ce récit.

Et pour couronner le tout... Le graphisme est absolument magnifique ! Quelques planches peuvent être visionnées ici mais feuilletez-le en vrai pour voir les sublimes aquarelles (Dire qu'il y avait une expo des travaux d'Emmanuel Lepage à Rosny avec une dédicace, il n'y a pas si longtemps arf). Personnellement, je rangerais Voyage aux îles de la Désolation aussi dans les beaux livres.

Pour les curieux, il existe aussi un blog retraçant le voyage : http://cap-sur-les-terres-australes.over-blog.com :)

Et une petite citation pour finir :
Ce qui est étrange avec le voyage, c'est qu'on ne comprend qu'après – et encore pas toujours – ce qu'on est allé chercher. (p. 7)

24 mai 2011

À propos de lombric

Pas de biologie, malgré le titre ;) !


Dans Après le tremblement de terre, Crapaudin se bat contre Lelombric. À ce moment-là, je pensais qu'il s'agissait d'une métaphore pour la Destruction. En bougeant le lombric créait un tremblement de terre dévastateur. Dans Le vrai monde, Natsuo Kirino a surnommé un de ses personnages le Lombric et dans La course au mouton sauvage ( ma lecture en cours ), j'ai découvert qu'une des parties est intitulée De l'univers du lombric

Depuis je m'interroge et mes recherches ayant été infructueuses, je me lance ici : Quelle est la signification du lombric pour les écrivains japonais ? Est-ce un choix anodin ou non ? Est-ce que d'autres écrivains l'utilisent ?

16 mai 2011

La naissance du monstre

À l'origine, j'avais prévu de finir mon billet sur Mahabharat mais j'ai eu la mauvaise idée de me mettre devant White Christmas, un drama special de KBS diffusé en février. Du coup, je n'ai pas vu le temps passer devant les 8 épisodes et ce drama m'a laissé un sentiment difficilement descriptible...

24 décembre 2010. Susin High, Alcatraz scolaire perdu en pleine montagne.
Pour ces vacances de Noël, ils sont 7, 1 fille Yoon Eun Sung et 6 garçons Park Moo Yul, Yoon Soo, Choi Ji Hoon, Lee Jae Kyu, Yang Kang Mo et Jo Young Jae, à avoir décidé de rester dans leur établissement. Pas pour travailler car la rumeur veut que réviser pendant les congés porte malheur. Pas pour fuir leur famille non plus. Mais à cause d'une lettre anonyme reçue par chacun et contenant un poème dont le professeur réquisitionné, Yoon Jong Il (Jeong Sok Won), n'a pas connaissance. Aux tensions déjà présentes, va s'ajouter l'arrivée d'un inconnu, Kim Yo Han (Kim Sang Kyung)...
Le loup entre dans la bergerie. Ou plutôt le serial killer s'installe.


Dès le début du drama, une atmosphère pesante se fait sentir. Les élèves s'interrogent, se soupçonnent à cause des lettres. Qui a pu les envoyer ? Pourquoi ? Qu'ont-ils fait pour être détestés à ce point ? C'est aussi au moment des investigations que les rôles se définissent, Park Moo Yul (Baek Sung Hyun) se posant incontestablement comme le meneur. Un rôle nullement enviable car même le professeur se repose sur lui, considérant que s'il y a un problème, il le réglera. Cependant le discret Lee Jae Kyu (Hong Jong Hyeon) l'épaule durant leurs investigations et ils découvrent que tous ont une bonne raison de détester un autre élève. Yang Kang Mo (Kwak Jung Wook) ne supporte pas le violent Jo Young Jae (Kim Yeong Kwang) qui hait le comportement de Yoon Eun Sung (Esom) à son égard. Mais même les plus gentils en apparence comme Yoon Soo aka Angel (Lee Soo Hyuk) ont leur bête noire.
À côté de cela, leurs faiblesses, leur mal-être se dévoilent. Yoon Eun Sung se scarifie. Yoon Soo s'est réfugié dans le mensonge pour échapper à son milieu, à sa vie. Yang Kang Mo se cache derrière son côté bavard, voire commère. Lee Jae Kyu vit mal l'anonymat d'être un meilleur parmi les meilleurs et la solitude. Sur les 7, je crois que seul, Choi Ji Hoon (Sung Joon) se sent bien dans sa peau. Il faut dire qu'il est du genre particulièrement sûr de lui avec un intérêt presque inexistant pour son entourage. À tel point, qu'il se rappelle peu des visages des élèves avec qu'il a eu cours pendant un an. J'ai bien aimé la galerie de personnages construite, voir les caractères changer au fil des évènements. Et puis à la petite bande s'ajoute, le huitième Kang Mi Reu surnommé Mad Mi Reu (Kim Hyun Joong) resté à Susin l'école afin de régler ses comptes. Lui, il tranche singulièrement avec son côté rebelle cependant ça n'empêche pas de se montrer naïf.

Ils vont avoir besoin de toutes les forces réunies pour s'en sortir... En mettant leur débrouillardise et leur ingéniosité en commun, ça doit pouvoir se faire.


Au départ, j'avais un peu peur mais j'ai été vite rassurée par la direction prise. White Christmas porte une interrogation forte « Naît-on monstre ou le devient-on ? » et cette dernière sert de fil rouge. Cela aurait pu être un schéma du genre : un serial killer se pointe. Personne ne le sait. Il va choisir sa première victime, passer à l'acte. Les élèves vont réaliser et essayer de sauver leur peau. Je pense que si cette option avait été choisie, le drama aurait été davantage dans l'horreur, ce qui n'est pas le cas. Ici, l'installation se fait en douceur et grâce à son métier de psychologue, Kim Yo Han peut approcher les élèves. Mais je n'ai pas eu le sentiment qu'il cherchait une victime, qu'il souhaitait tuer. Il faudra une mort pour que les élèves découvrent sa dangerosité. Autant dire que la tension monte d'un cran. Trahison, haine, le petit groupe est poussé dans ses derniers retranchements. D'ailleurs, l'une des métaphores utilisée illustre parfaitement leur situation. C'est pas tout à fait mot pour mot mais : Des zèbres s'approchent d'une rivière pour boire. Sur tout le groupe, un sera sacrifié. Non loin, le lion attend le plus faible, le zèbre blessé. Qui se sacrifiera ? Derrière ces petits jeux et ses consultations, le psychologue cache son réel motif.

La narration fait aussi appel à une voix off qui va changer vers le milieu de la série. On passe du point de vue de Park Moo Yul à celui de  Kim Yo Han. J'ai trouvé ça original et ça contribue à l'absence de diabolisation. Sans compter qu'il a quelque chose de sympathique. Et là, j'ai eu le sentiment d'être prise entre deux facettes.
Le criminel qui a du sang sur les mains.
L'attentif qui réussit à trouver la source du mal être de certains élèves.

En fait, on ne cherche pas à faire aimer, ni détester le psy... J'ai eu l'impression que c'était à moi de choisir, de me faire ma propre idée sur ce qu'il était réellement. Cela crée une sorte de malaise quand on repense à la discussion ayant lieu lors du repas de Noël.

De nombreux twists jalonnent le drama mais cela reste cohérent et les moments de pause, plus calmes arrivent vraiment au bon moment. Même vers la fin, j'ai été encore étonnée. Une fin d'ailleurs qui m'a laissée confuse sur un point. Du côté des plans, je ne m'étendrais pas car ils m'ont tous séduite. Ceux de Angel avec son petit grain de folie, la contre plongée qui semble mettre en avant une ascension vers le ciel, les jeux avec les miroirs illustrant le monstre à deux visages, les courses poursuites qui jouent parfois avec la structure en verre, les batailles dans la neige qui apportent une touche de légèreté...


Au niveau du casting, je dirais jeune et parfait même si  Kim Hyun Joong a été un vrai coup de coeur (En plus sa chanson est Back in Black d'AC/DC <3 ahem). J'adore son personnage barré ainsi que ses expressions. J'avoue avoir fait une fixation sur ses sourcils à un moment. Sinon il m'a fait un peu penser à T.O.P... Dommage qu'on trouve difficilement des informations sur lui. Je ne gardais pas un souvenir extra de Kim Sang Kyung après Call of my country mais là, c'est différent. Sung Joon reste, la dimension enfoiré en plus ici, dans les fils de bonne famille comme avec son rôle dans Lie To Me. Il y a aussi des acteurs que j'espère retrouver : Esom et Lee So Hyuk. Un véritable ange... mais déchu. À part ça, Jeong Seok-Won récidive dans les sportifs.

Mention spéciale pour l'OST  musique classique / electro / rock ( AC/DC, Slipknot , The Pixies \O/ ! ). Par contre, au départ, j'ai cru que l'ending avec Toxic de Britney Spears était une blague... Mais non...
Et au passage voici quelques musiques que vous retrouverez Mongrel... meets his maker - DJ Shadow ; Song 2 - DJ Krush ; You, who do you hate ? - Mansun

8 mai 2011

L'histoire de Sayo

Ce billet pourrait faire écho à celui sur les femmes de réconfort : Une histoire de femme. La seconde guerre mondiale.

Résumé : Dans les années 40, des milliers de Japonais vivent en Chine, des hommes et des femmes qui ont quitté leur terre natale pour chercher une vie meilleure. La Deuxième Guerre mondiale va bouleverser leur vie. Les hommes dans la force de l'âge partent pour la guerre; les vieillards, les femmes et les enfants qui ne peuvent pas regagner le Japon, doivent, eux, affronter la faim et les humiliations. Après la défaite nippone, ils subiront l'oppression des envahisseurs russes et la haine des Chinois qu'ils avaient colonisés. Beaucoup n'y survivront pas. Les rescapés qui ont pu retourner au Japon sont les seuls témoins d'une page tragique et peu connue de l'histoire du XXe siècle.

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L'histoire de Sayo n'a pas un objectif documentaire. Comme le dit le texte dans le dossier de fin, il s'agit de raconter une histoire librement inspirée d'une biographie.

La fin de la guerre sonnait comme une période de paix, de tranquillité sauf que ce n'était pas le cas. À ce moment-là, le combat de Sayo commence mais aussi celui de sa soeur, Akiyo. Elles doivent survivre dans un pays où elles sont considérées comme des ennemis. Au marché, les prix augmentent parce qu'elles sont japonaises. Dans un environnement hostile, elles se retrouvent livrer à elles-mêmes avec des enfants en bas-âge. Sans compter que Sayo est enceinte. Pendant ce temps, la délation apparaît. Des chinois "vendent" aux Russes les adresses des ressortissants japonais. Et puis la solidarité s'avère relative. Le personnage de Mme Kobayashi montre que certains ont profité de la détresse de leurs compatriotes pour se faire de l'argent. De l'autre côté, le manque d'argent se fait à sentir. Sans, impossible d'acheter de la nourriture, alors les biens les plus précieux sont vendus.

Au fil des pages, le quotidien des soeurs défile et j'ai trouvé intéressant de voir combien elles étaient différentes. Akiyo, stricte presque injuste, Sayo douce et trop gentille. L'une a perdu ses illusions (son mari est mort au combat) et va jusqu'à s'inscrire au Parti Communiste pour protéger sa famille. L'autre a l'espoir de retrouver son époux parti à la guerre et espère retourner au Japon. La plongée dans leur intimité montre des moments très durs. Je pense notamment à celui où Akiyo fait comprendre à Sayo qu'elle ne doit plus toucher à sa nourriture. Cependant, sans sa soeur, la jeune mère n'aura pas eu la chance de quitter la Chine. D'ailleurs je me suis demandée d'où Sayo tirait la conviction que son mari était en vie. En tout cas, cela m'a semblé être la source de sa force. Et la raison pour laquelle, elle ne veut pas avorter (p.159). 

Malgré la note heureuse de fin, on oublie difficilement que beaucoup d'autres n'ont pas eu sa chance. Encore une fois, ce genre de récit rappelle que la guerre et le désir de revanche n'épargnent personne. Je dirais que L'histoire de Sayo est une lecture qui donne envie de fouiller, de trouver des témoignages, d'en savoir plus.

Le graphisme rond et même mignon aide à bien faire passer l'histoire mais j'ai un peu tilté en voyant le médecin ressembler à Black Jack. Disons que d'un coup, j'ai eu le sentiment de changer d'univers. Mais les expressions sont vraiment parfaites et elles en disent plus long que n'importe quel dialogue, comme lorsque sur le bateau en direction du Japon, les passagers pleurent en apercevant la terre. Ou encore la frénésie et la panique à l'hôpital au moment de l'accouchement.

Le dossier final permet d'en apprendre plus sur le processus. Les croquis de Yoshiko Watanabe sont intéressants et montrent son approche du sujet. Toutefois j'aurai bien aimé savoir pourquoi ils avaient eu envie de faire cette bande dessinée. Je suppose que Yoshiko Watanabe avait eu envie de parler de ce que sa mère avait vécu durant l'après-guerre. 

1 mai 2011

Mort au champagne

Et un nouveau roman policier… mais cette fois-ci direction la Nouvelle-Zélande !

Résumé : A bord d'un train qui traverse la Nouvelle-Zélande en direction de Middleton, Roderick Alleyn trompe son ennui en compagnie d'une troupe de théâtre anglaise en tournée, quand de curieux incidents viennent émailler le voyage : l'argent de l'une des actrices a disparu et le directeur de la troupe, Alfred Meyer, est convaincu que l'on a tenté de le tuer en le jetant hors du train... Quelques jours plus tard, son meurtre aura lieu pour de bon. As de la déduction maniant le sens de l'observation avec un flegme tout britannique, l'inspecteur Alleyn va prendre en main cette affaire où chacun a de bonnes raisons d'être l'assassin.

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Une troupe de théâtre et un crime ne peuvent faire que bon ménage. L'art de la mise en scène, savoir jouer son rôle à la perfection pour ne pas éveiller les soupçons, il faut savoir maitriser tout ça. Mais un grain de sable peut suffire à compliquer les choses et surtout desservir. Bon pour être honnête, l'intrigue en-elle même ne m'a pas particulièrement passionnée. Le prologue dans le train  (l'action se situe dans les années 30) au début où Roderick Alleyn, l'inspecteur de Scotland Yard en vacances, est présenté sous le nom "l'homme" fait planer un peu le mystère. Qui est cet homme ? En fait à ce moment précis, Roderick ressemble à n'importe quel observateur présent dans un transport. Jusqu'à l'arrivée d'un premier incident.

Petit à petit, l'inspecteur en vacances va à assister la police néo-zélandaise dans le meurtre et dévoiler son identité auprès de toute la troupe. Toutefois j'ai été étonnée que certains disent en gros "Ah le fameux détective !". Si Mr Alleyn était si célèbre - au moins de nom - que ça alors pourquoi personne n'avait réagi avant… Enfin pourquoi pas. En face de lui se trouve une galerie de personnages intéressants : une actrice sûre d'elle, des joueurs invétérés, une jeune sans talent mais avec un père qui fait marcher le piston, un adolescent fougueux et irréfléchi, une comédienne mère poule, une langue de vipère… Chacun a son moment sous les feux de rampe mais tous ne sont pas prêts à dire la vérité. Et au fil des pages, c'est intéressant de voir cette soi-disant "Famille heureuse" se fracturer. Les mensonges et les secrets apparaissent.

Même si certaines notes redirigent vers d'autres ouvrages de Ngaio Marsh, ça n'empêche pas bien comprendre l'histoire. Quant à l'inspecteur Roderick, les quelques lettres écrites lui donnent un aspect humain, voire sensible - selon mon ressenti - et un certain passage le montre même plutôt coquet.

Enfin si je retiens une chose, c'est la présence d'un personnage Maori, le docteur Te Pokiha. L'utilisation du tiki et les quelques détails de culture néo-zélandaise glissés dans le récit m'ont aussi plue.

Mort au champagne n'est pas une lecture palpitante mais elle n'en reste pas moins agréable et astucieuse par rapport au crime.

25 avr. 2011

Evil Spirit 05

 Histoire de faire une pause des livres et de me faire oublier la hauteur de ma PAL - qui ne semble jamais diminuer, ça doit être une sorte de malédiction livresque -, j'ai regardé  Evil Spirit 05 ( Er Ling 05 ), un twdrama de 2005.

Dans leur vie antérieure, Yu Wen (Tae) et Zi Liang (Lee Wei) étaient deux moines chargés de protéger des reliques bouddhistes. Manipulée par son père, Zuo Ma (Hong Xiao Ling) se trouvait avec la mission de les séduire afin de les détourner de leur tâche. Malgré leur serment, les moines tombèrent amoureux d'elle. Zi Liang décida même de fuir avec la jeune femme. Une tentative qui déclencha un combat, la mort de Zuo Ma et l'éparpillement des reliques dans le monde. Ayant failli à leur mission, les deux moines se suicidèrent. 100 ans plus tard, leurs réincarnations retrouvent à nouveau leur destin lié, bien qu'ils aient suivis des parcours différents ou n'aient plus de souvenirs de leur ancienne vie. Ya Wei (la réincarnation de Zuo Ma) travaille dans une station de télévision, alors que Zi Liang a passé un diplôme de neurologue et vit depuis 10 ans avec sa petite amie Yi Zhen (Margaret Lin). Quant à Yu Wen, il médite au Tibet.

Zi Liang et Yu Wen

Bon, Evil Spirit 05 n'aurait jamais du faire 20 épisodes. Jamais jamais jamais. Les longueurs sont pénibles et je me suis demandée de l'utilité de multiplier certains cas de meurtres.  À part créer un lien entre le policier et ami de Ya Wei, Long Zhe et les anciens moines à qu'il demande de l'aide. Le tout est bien sur ponctué de flash-backs quand les souvenirs des protagonistes refont surface. L'histoire tient à peu près la route entre celui qui est obsédé par le fait de retrouver le chef de sa secte, les nombreux obstacles en vue de simuler le leader, l'esprit vengeur de la petite amie et les références au culte bouddhique. Enfin il faut attendre le 12 / 13 ème épisode pour que les choses bougent de manière radicale au sein du groupe d'amis qui s'est créé ( Yi Zhen - Yu Wen - Zi Liang - Long Zhe - Ya Wei ). Mais ce fut une fausse joie, puisqu'à ce moment-là, on se retrouve avec deux intrigues.

Malgré l'aspect 'manipulation', la dynamique amoureuse domine essentiellement l'histoire. Sans l'existence des sentiments, Ya Wei/Zuo Ma n'aurait strictement aucun intérêt, tout comme Yi Zhen - qui en fait n'apporte rien de rien -. Bref les personnages féminins sont davantage des faire-valoir ou des causes de problèmes. Côté masculin, on a les fortes têtes, ceux qui font avancer les choses que ce soit pour faire le bien ou le mal. Pour ce qui est de l'horreur, c'est vraiment mal fait et du coup, certaines scènes sont plus amusantes que terrifiantes. D'autres comme le rituel de dissection -une ancienne pratique funéraire tibétaine- ancrent culturellement l'histoire. Après les scènes de combat avec les "super-pouvoirs" sont... comment dire... Enfin c'est jaune, c'est bleu, ça ressemble un peu à ce qu'il y a dans The X family.

Hong Xiao Ling aura beaucoup pleuré
En ce qui concerne les acteurs, TAE (Royal Tramp, Holy Pearl) et  Yang Long Ze s'en sortent plutôt bien. Surtout que TAE joue un personnage aveugle ! Je l'ai trouvé  plutôt réaliste. Lee Wei (Bull Fighting, The Concerto) m'a laissée une impression en demi-teinte. Sans compter que j'ai été un peu "choquée" par rapport à ce qui se concernait son personnage au final. Et les actrices… Depuis Love Queen, j'ai du mal avec Hong Xiao Ling et après l'avoir vu un peu dans Single Princesses and Blind Dates, j'avais peur. Alors honnêtement dans les rôles de pauvre petite fille riche ou de croqueuse d'homme, ça passe mais là, l'alternance "je suis une grande fille indépendante et forte / Au secours, j'ai peur, je pleure" s'avère insupportable. Mais c'est rien à côté de Margaret Lin (I do ?) qui m'a fait penser à un boulet que le personnage principal masculin doit se trainer. Même morte. Et puis au bout d'un moment l'obsession "j'ai été victime d'un complot mené par celle que je croyais être mon amie", ça suffit.

Tout ça pour dire que ça vaut pas un bon petit Soul u___u. Être dégoûté(e) de certaines scènes, c'est probable mais elles sont loin de faire peur...
Mais pour réviser, c'était pas mal


Opening theme : The Walk 向前走 - 陈科妤

Paradoxalement, je ne regarde pas moins de dramas ou de séries qu'avant mais je me rends compte que j'ai du mal à en parler et que l'exercice me semble trop... compliqué - pourtant je m'attarderais bien sur 32 Brinkburn Street, quelques dramas singapouriens ou Næturvaktin -

17 avr. 2011

Il était une fois en Asie...

Chaque culture, chaque continent a ses contes transmis au fil du temps. Ouvrage collectif édité chez Petit à petit, Contes asiatiques en bandes dessinées présente 10 contes de 6 pays différents qui sont la Chine, le Japon, le Tibet, le Népal, l'Inde et le Vietnam

Les thèmes sont aussi bien la jalousie (Le petit chien) que la nature (Pourquoi l'eau de la mer est-elle salée ?) ou encore l'amitié (Le triomphe de l'amitié).  Je trouve que cette bande dessinée est aussi bien pour les adultes que pour les enfants. D'une à cause des graphismes et certaines histoires à la fin parfois cruelles, de deux le livre se prend bien en main. Nettement plus petit qu'une bande dessinée classique et plus grand qu'un manga (15 cm x 21 cm), je trouve qu'il est plus facile à manipuler pour des enfants.

La narration est classique ( 'Il y avait', 'il était une fois' ) et les mots utilisés sont relativement simples (bon, il y en a certains qu'il faudrait expliquer à des enfants).
En somme, une petite bande dessinée qui se lit bien :)

Le livre peut être feuilleté à ici

13 avr. 2011

Le secrétaire italien

Résumé : L'affaire commence lorsque Holmes reçoit un télégramme de son frère Mycroft l'appelant à l'aide. Proche conseiller de la reine Victoria, ce dernier craint pour la vie de la souveraine.
Fait étrange, deux de ses serviteurs ont été percés de plus de cinquante coups de poignard, exactement comme le secrétaire italien de Marie Stuart, assassiné trois siècles plus tôt.
Il n'en faut pas plus à Holmes et à son fidèle Watson pour accourir sur les lieux du drame et démontrer que la force de déduction vient forcément à bout de l'inextricable quand il s'agit de défendre l'ordre, l'Empire et la reine Victoria !

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La rencontre entre Caleb Carr et Sherlock Holmes a tout pour plaire. Et c'est dans une histoire racontée par le docteur Watson que l'on se plonge.  Le début fait figure de bonne entrée en matière avec l'attitude mystérieuse ainsi qu'excentrique de Holmes qui réussit même à énerver leur logeuse. Pourtant le vif du sujet n'est pas tout de suite abordé. On s'attarde sur une histoire de fantôme qui s'avérera être comme une sorte de fil conducteur. Croire, concevoir leur présence, pas très rationnel, n'est-ce pas ? Et pourtant sur toute la nouvelle, l'ombre de David Rizzio plane.

Dans le secrétaire italien, la réalité historique et la fiction se mêlent parfaitement. Mais la déception vient rapidement des personnages. La présence de Mycroft Holmes, frère ainé de Sherlock, laissait supposer un certain "affrontement" intellectuel. Cependant le cadet domine alors que l'aîné semble se perdre et même commettre des faux pas. Watson arrive à tirer, une fois, son épingle du jeu, grâce à son expérience militaire, mais il fait quand même figure de second rôle peu intéressant. Sinon d'autres petites choses dans l'intrigue m'ont aussi gênée. En particulier, l'une des méthodes des criminels qui paraissait bien tirée par les cheveux.

 Petit billet pour une nouvelle qui ne m'a pas convaincue :/ !

30 mars 2011

Crayonnés d'Afrique

Il y a environ deux semaines, Echappées Belles faisait découvrir le Cameroun et parlait de la bande dessinée dans ce pays. Du coup, j'ai voulu en savoir plus et me suis mise en quête de bandes dessinées africaines. Voici donc ma toute petite sélection après avoir farfouillé à droite et à gauche :) !

Les diamants de Kamituga
Séraphin Kajibwami

Résumé : Asha, mère de famille atteinte du Sida, raconte sa vie à de jeunes gens. Elle leur apprend notamment comment son mari Mayele, longtemps sans emploi, a finalement réussi à se faire engager sur la mine de Kamituga dont il est revenu avec de nombreux diamants, mais porteur de la maladie sans le savoir.
Au fil des pages, Les Diamants de Kamituga, une histoire basée sur des faits réels, nous plonge dans le quotidien des habitants de la République démocratique du Congo.


Pour les curieux le site officiel de la bande dessinée : Les Diamants de Kamituga



Malamine : un africain à Paris
Christophe Ngalle Edimo - Simon Pierre Mbumbo

Résumé : " Malamine, si tu retournes en Europe, tu ne reviendras jamais ! " prédit la jeune femme.
Mais Malamine, qui n'est pas "de la bonne tribu", n'a pas la force de rester en Afrique. A Paris ce fier diplômé de la Sorbonne est brancardier, dans l'attente de se rendre utile pour l'Afrique. Il rencontre Germaine l'infirmière française, Diane l'africaine sans-papier, Maurice le confident, Ntounou l'éditeur afrocentriste et l'ultranationaliste Osagefyo. Mais tous ont des influences contradictoires.
Alors, pour ne pas se perdre, Malamine devra, tel un alchimiste, transformer ses frustrations en espérances. 

Pour consulter des aperçus, rendez-vous lààà
La vie de Pahé 
Pahé - Christophe Bouchard 

Résumé : Partez à destination de Bitam, petite ville au Nord du Gabon en Afrique Centrale dans laquelle Pahé est né. Tout en humour, il raconte les périodes marquantes de son existence : entre autre la cohabitation entre co-épouses au village d’Eboro, sa première rentrée des classes à Libreville, son départ en avion pour la France, la découverte de la neige, de la télévision et du Mammouth puis son retour au pays quelques années plus tard. Une belle fresque de vie qui nous propose un parrallèle drôle et plein de bon sens entre la vie en Afrique et celle en France à travers des yeux d’enfant. Attachant et plein d’humour, Pahé revient ainsi sur son enfance et nous explique comment il en est arrivé là : créer des bandes dessinées !

Un extrait est disponible sur le site de l'éditeur : iciii et le blog de Pahé

Bonnes découvertes O/