Parmi les animés de ce début d'année, je n'attendais que celui-là, Hourou Musuko, adaptation en 11 épisodes du manga de Takako Shimura.
Collégiens, Shuuichi Nitori et Yoshino Takatsuki sont deux amis d'enfance qui partagent un secret. Shuuichi, le garçon, s'habille en fille, alors que Yoshino, la fille, porte quand elle le peut des vêtements de garçon. Ni l'un, ni l'autre ne se sentent à l'aise dans leur corps et se retrouvent confronter aux regards des autres.
Ayant déjà beaucoup aimé le manga, je me demandais ce qui allait ressortir de tout ça. Et finalement, l'animé est très agréable. On retrouve des tons pastels qui collent à merveille au sujet abordé et l'utilisation de Clair de lune de Debussy à un moment particulièrement important est bien choisie. Les parties "What are little girls made of ?" / "What are little boys made of ?" apportent un petit côté conteur. Le seul bémol serait que, malgré les retours en arrière utilisés au départ, une personne n'étant pas familière avec l'histoire risque de s'y perdre. J'ai vu des commentaires où les gens disaient ne pas avoir compris qui était la fille, qui était le garçon. Alors évidemment, les garçons amenés à poursuivre des quêtes X, les combats, les adolescentes dotées d'un cup G sont à oublier. La force de Hourou Musuko réside - pas dans l'intrigue puisqu'il s'agit de tranche de vie, on ne fait que suivre la vie des enfants mais - dans la psychologie des personnages ainsi que leur évolution. Quel choix vont-ils faire ? Comment se sentent-ils ?
Hourou Musuko aborde la question de l'identité et du transsexualisme (l'un des personnages Yoshida Hiroyuki appelée Yuki l'est d'ailleurs et on l'aperçoit un peu dans l'épisode un), pas de l'homosexualité comme certains l'ont dit. D'ailleurs, je pense que certaines anecdotes glissées dans l'animé ont été aussi pour mettre les choses au clair à ce niveau-là. Il est juste question de se sentir bien dans sa peau et d'être honnête avec soi-même. En somme, le sujet s'avère délicat. Takako Shimura a essayé de faire des personnages réalistes et l'histoire appelle à une certaine sensibilité. Il faut aussi ajouter à cela les troubles de la puberté. Par exemple, dans le manga, Shuuichi réalise que sa voix mue, que l'aspect mignon de sa période de petit garçon disparait petit à petit. Tout comme Yoshino réalise qu'elle aura de la poitrine. Il y a une certaine prise de conscience du changement qui entraine des questions.
Pour rester sur le manga, j'ai trouvé intéressant les différentes réactions vis-à-vis de Yoshino ou de Shuuichi. Une fille habillée comme un garçon ne gênait pas, il y avait même quelque chose de cool. Dans le cas du garçon, il semblait tenir davantage de l'extra-terrestre. Et les commentaires apparus suite à la diffusion du premier épisode, se focalisaient davantage sur Shuuichi.
En bref, je conseille l'animé ou le manga, qui prend le temps de creuser les personnages. Et puis ça rappelle que les animés peuvent parler de sujets sérieux sans tomber dans un délire lolicon/fanservice. Niveau musique, je n'ai pas spécialement aimé l'opening Itsu datte de Daisuke mais l'ending de Rie Fu - For You est sublime.
À côté, je suivrais sans doute Fractale parce que pour le moment, je n'ai pas été totalement par les séries vues - L'aspect gothic Lolita dans Gosick me rebute et même si Beelzebub m'a fait sourire avec son démon transfert Alaindelon et pensé par certains côtés à Eyeshield 21. Sinon j'aime bien les méchas mais pas Infinite Stratos x') -.
À côté, je suivrais sans doute Fractale parce que pour le moment, je n'ai pas été totalement par les séries vues - L'aspect gothic Lolita dans Gosick me rebute et même si Beelzebub m'a fait sourire avec son démon transfert Alaindelon et pensé par certains côtés à Eyeshield 21. Sinon j'aime bien les méchas mais pas Infinite Stratos x') -.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire